Octantrion

Eleonore Billy, nyckelharpa

Formée au violon à la fois par la tradition orale et par un cursus de conservatoire, Eleonore Billy se tourne ensuite vers le nyckelharpa et les musiques scandinaves. Elle sera ainsi la première musicienne française à faire une formation complète à l’Institut Erik Sahlström en Suède -2003 et 2004- pays dont elle embrassera la langue et la culture.
Elle participe à la création de Boann en 2004, quatuor de musique celtique, de Sym en 2007 (Angleterre/Norvège/France) trio à cordes qui tournera pendant quelques années en Angleterre, Norvège et France, puis de TOKSO Folk String Quartet en 2008 (Norvège/Crète/France) qui a sorti son 3ème album pour les dix ans du groupe en 2018.
En 2012, elle crée, avec Gaëdic Chambrier, le duo Octantrion qui sera repéré par Jean-François Zygel : le groupe se verra consacré une longue séquence dans la Boîte à musique en 2015, participant à l’enregistrement d’un DVD de l’émission (sorti chez Naïve). Le duo Octantrion est signé chez Quart de Lune et distribué par UVM.


Gaëdic Chambrier, guitare-mandole

Dès la seconde partie des nineties, Gaëdic Chambrier démarre sa carrière scénique par la fusion metal-funk, fonde le groupe Bridge, puis enchaîne avec le groupe Docteur Folagroove (Jazz-funk). En 2002, il est contacté par la Compagnie K et devient chef d’orchestre, compositeur et musicien-comédien dans cette troupe qui propose des concerts pyrotechniques et des spectacles mêlant musique, théâtre, danse, cirque et feu.
S’ensuivent des centaines de spectacles en France et en Europe.
En 2005 et 2006, il accompagne Bonnie Tyler sur sa tournée « Wings ». Suivront des prestations en concerts, festivals et plateaux de télévision. Il y croise ou partage la scène avec Blondie, Simply Red, Joe Satriani, Trust, Marc Lavoine etc… En 2008, il intègre le groupe Boann, quatuor de musiques celtiques avec lequel il joue depuis en France et en Allemagne, puis fonde le duo Octantrion avec Éléonore Billy. En 2019, il est invité par le multi-récompensé compositeur Olivier Derivière à enregistrer de la guitare et des instruments médiévaux sur la bande son du jeu vidéo « A Plague Tale: Innocence ». Ce jeu remporte de multiple prix/Awards partout dans monde, dont le Pégase 2020 de la meilleure musique originale.

De Costa a Costa

De Costa a Costa, c’est la rencontre de deux guitaristes au cœur de la capitale parisienne, une envie commune de partager et transmettre la musique de leurs pays d’origine et d’adoption : l’Uruguay et l’Argentine. Une véritable immersion dans ces régions ensoleillées, où résonnent des airs de milongas, chamarritas, valses, chamamés, tangos ou autres candombés…  

 

Floriane Charles

«Originaire de Vendôme, la guitare m’accompagne depuis mon plus jeune âge. Au fil de mes nombreux voyages outre-Atlantique, l’Argentine est devenue mon véritable pays d’adoption. C’est donc tout naturellement que je me consacre désormais à ces rythmes de la capitale et de l’intérieur.

Actuellement en duo aux côtés de Sebastian Segarra, je prête également ma guitare à la voix d’Emma Milán, au “Cuarteto Musas“ ou à l’orchestre de guitares tango “Las bordonas de Paris“. Depuis plus de 15 ans, j’ai la chance de me produire sur les scènes françaises et d’être invitée dans de nombreux festivals à travers le monde (tournées en Argentine, Equateur, Mexique, Chili, Costa Rica, Etats-Unis, Espagne et autres pays d’Europe), pour faire résonner, seule ou accompagnée, ce répertoire rempli de couleurs et d’émotions. »

 

Sebastian Segarra

« Après une adolescence rythmée par différents styles musicaux comme le jazz, le funk ou encore le rock fusion, c’est plus tard que je me suis consacré à l’étude de la guitare classique et de la musique folklorique et contemporaine de mon pays natal, l’Uruguay. En duo, quatuor de guitare ou accompagnant des groupes et des chanteurs, j’ai ces dix dernières années pris part à de nombreuses tournées internationales, notamment en Argentine, Colombie, Bolivie, France, Allemagne, Russie, Chine, Japon, Afrique du sud ou encore au Vietnam.

Actuellement à Paris, je prends plaisir à diffuser un répertoire autour des musiques du “rio de la Plata“ au sein du duo de guitare “De Costa a Costa“. »

Marlen Mendoza-Khan & Andres Izurieta

Les deux artistes se rencontrent lors de la cérémonie de la vierge mexicaine de Guadalupe, à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Lui, guitariste émérite, argentin de formation et de nationalité, arrivé depuis peu à Paris; elle, chanteuse lyrique classique, renouant avec le répertoire de son enfance.

Marlen Mendoza-Kahn 

Née à Mexico, Marlen est une mezzo-soprano francomexicaine, sensibilisée à la musique par la guitare de son père et le chœur de l’Université Nationale du Mexique (Unam) où elle fait des études de sociologie. Elle suit des cours de chant lyrique à Barcelone avec le baryton Lluis Sintes et la soprano Isabel Aragon de l’École Luthier et se produit régulièrement avec divers musiciens autour d’un répertoire latino-américain et espagnol qui varie entre musique classique et traditionnelle. Installée en France depuis 2010, elle est formée au conservatoire de Grenoble puis à Paris-Saclay, où elle obtient son Diplôme d’Études Musicales en chant lyrique en 2017 avec Stéphanie Revidat. Elle reçoit également l’enseignement de Sebastien Obrecht et des conseils en master classe de Marteen Koeningsberger et Teresa Berganza. Elle a enregistré deux albums : Lueur de lune, berceuses pour piano et voix et Andalouses, chansons espagnoles de Garcia-Lorca et De Falla.

Andrés Izurieta 

Andrés est né à Córdoba, Argentine au sein d’une famille d’artistes. Autodidacte, il commence sa carrière à la guitare en se produisant avec des groupes de musique traditionnelle argentine. Curieux et passionné, il sillonne les routes à la recherche de nouvelles rencontres musicales. Après son passage sur différentes scènes internationales telles que le célèbre Festival de Cosquín (Córdoba-Argentina), le Seseribo (QuitoEcuador), le Teatro Nacional de Cuba (La Habana-Cuba), l’Oratoire du Louvre, le New Morning, le Cabaret Sauvage, Radio France Inter, le Théâtre Le Palace (París), le Festival de musique ancienne d’ Oslo (Norvège) ou le festival musikat de Tunis, il pose ses valises à Paris où il se présente avec différents ensembles et styles en passant par la musique latino-américaine, le jazz et le flamenco.

 

 

Paolo Conti & Lou Richard

Lou Richard, chant et ukulélé
Paolo Conti, guitare hawaïenne

Paolo & Lou, un duo parisien qui célèbre la musique hawaïenne telle qu’elle était jouée dans les clubs de la capitale durant les années folles. Une période où se croisaient musiciens polynésiens et européens, où la guitare de Django donnait sa couleur manouche au jazz américain, où les paroliers français teintaient leurs chansons de ces tons exotiques alors en vogue. Pour servir ce répertoire composé de traditionnels hawaïens, de swings et de chansons, la chanteuse Lou Richard s’accompagne à la guitare et au ukulélé, rejoints par la guitare hawaïenne de Paolo Conti.

Lou Richard

Depuis son enfance, Lou baigne dans la musique. Elle commence le chant à l’âge de 6 ans et est sensibilisée à la musique grâce à la Pop, au Rock et à la Folk des années 60.
Dès l’adolescence, elle participe en tant que chanteuse à des enregistrements pour des documentaires et pour des albums. En parallèle elle monte avec deux autres chanteuses un trio vocal qui a pour répertoire des morceaux des Beatles, Crosby Stills and Nash, Neil Young…
Depuis 5 ans, Lou est formée en chant Jazz dans deux conservatoires parisiens. Elle apprend aussi la guitare jazz et le ukulélé en autodidacte.
Aujourd’hui, elle est membre de plusieurs groupes, elle exprime ainsi son gout pour les musiques swing, calyspo et hawaiienne.

Paolo Conti

Originaire de Lorraine, Paolo Conti a suivi une formation de guitariste classique qui l’a mené de Metz à Lyon puis à Paris.
Membre de plusieurs formations de styles différents, swing, bluegrass et musique hawaïenne, il s’est produit sur de nombreuses scènes, jouant du banjo, du ukulélé et de la guitare hawaïenne.

Hend Zouari

Chant et Kanoun

Née le 13 juin 1981 à Sfax, Hend Zouari est un auteur, compositeur, cithariste et chanteuse de talent. Elle est à ce jour, selon son biographe, l’une des rares femmes au monde à jouer du qanûn (Kanoun) instrument traditionnel de la famille des cithares habituellement réservé aux hommes. Hend Zouari, a obtenu en 2004 le premier prix de l’institut supérieur de musique en Tunisie,
En juin 2009 son premier album est édité et s’intitule « L’Envol ». Elle poursuit en même temps sa carrière de musicienne : concerts à l’Institut du Monde Arabe, avec l’Ensemble des Terres Mélées, à la Maison des Cultures du Monde avec le groupe Farabi, à La Cigale (Paris) avec l’ensemble des Mille et Une Nuits et d’autres en solo ou avec la grande chanteuse algérienne Nassima.
Hend a également multiplié les tournées et par ailleurs elle a collaboré sur des titres d’autres artistes, comme par exemple Souad Massi, Lena chamayan ainsi que la chanteuse Nassima, et a joué du Kanoun sur la musique du générique du film Azur et Asmar de Michel Ocelot et la comédie musicale Cléopâtre de Kamel Wali.
En 2018 elle sort son deuxième Album « bledi » avec un nouveau répertoire Pop rock oriental.

Babacar M’Baye

Musicien percussionniste et chanteur dont la spécialité est la musique d’Afrique de l’Ouest.

Artiste engagé, qui depuis de nombreuses années, joue, développe et accompagne différents groupes de musique, il soutient également différents projets artistiques entre la France et le Sénégal et plus particulièrement des résidences artistiques d’échange interculturel.

Entre 2017 et 2018, l’artiste a mené trois projets artistiques avec Tournesol, Artistes à l’Hôpital dans les Hauts de France, autour de la culture d’Afrique de l’Ouest et à la rencontre de différents publics sur des lieux de soins (« Tempo à l’Unisson » -découverte des percussions africaines et chants collectifs-, « Voyage en musique en Afrique de l’Ouest » -musique, danse, récits…-, et « Rencontres épicées » -musique, danse, contes, histoires et cuisine.)

 

Masys

Son grand-père Haïrabet était arménien de Turquie. Excellent danseur, il lui offre une batterie quand il a douze ans.
Sa grand-mère Haïgui, née à Istanbul, chante magnifiquement en turque, arménien et français.
Avec un tel bagage familial, il entre tout naturellement dans le monde de la musique.
Après quelques années à jouer dans plusieurs groupes, il part en Inde pour étudier les tablas, percussions indiennes. Il rentre ensuite en France où il obtient son DEM en percussions traditionnelles et son master en musicothérapie, tous deux avec mention.
Il commence en tant que musicien professionnel avec Monkuti (afrobeat) et la compagnie Entr’act (Thêatre, Cirque Musique).
Depuis deux ans, les rythmes de son grand-père, les mélodies de la voix de sa grand-mère, aujourd’hui disparus, lui reviennent. Il les a réunis dans des chants arméniens.
Par ailleurs, il écrit des chansons en français qui parlent…qui disent…et c’est déjà ça. Premier album en vue!
Masys reste avant tout un musicien de spectacle vivant, sa passion est de se lier aux autres et de leur proposer de se réunir autour de la musique.

Joanne Mciver & Christophe Saunière

Duo de musique écossaise

Joanne Mciver, chant, cornemuse, flûte traversière et irlandaise & Christophe Saunière, harpe

Joanne Mciver

Elle a grandi sur l’île d’Arran, au Sud Ouest de l’Ecosse. Elle apprend la cornemuse à l’âge de six ans et joue pendant 12 ans avec le groupe de cornemuses de l’île. Par ailleurs, elle apprend la flûte traversière et poursuit ses études à l’Université de Glasgow, où elle se spécialise en composition. Après avoir rencontré Christophe Saunière elle s’installe à Paris où elle décide d’écrire un recueil de mélodies pour la cornemuse…qui deviendra finalement un disque intitulé « Leaving Arran ». De nombreux concerts suivent la sortie du CD, tant en France qu’à l’étranger (il y aura une tournée en Ecosse). Sur scène, Joanne joue de la grande cornemuse (highland bagpipes), la cornemuse de chambre à soufflet (Scottish smallpipes), la flûte traversière, les flûtes irlandaises et elle chante en gaélique et en écossais. Joanne Mciver partage son temps entre la composition, les enregistrements, l’enseignement et les concerts à travers le monde. Joanne est la sonneuse de l’Ambassade de Grande-Bretagne à Paris.

Christophe Saunière

Harpiste talentueux et réputé, son parcours est atypique… Après avoir joué dans les principales formations symphoniques françaises (Orchestre de Paris, Orch. national de Lyon, Orch. de Bordeaux-Aquitaine, Lamoureux…) tout en jouant de la basse et de la batterie dans divers groupes, il devient ensuite le Harpiste de l’Orchestre National d’Ecosse, où il prend résidence pendant 5 ans. Il en profite pour redécouvrir ses racines celtes et accompagner la sonneuse de cornemuse Joanne McIver, tout en enchaînant les tournées en Europe, au Japon et aux USA. Vivant maintenant en France, il se consacre aux compositions de Joanne McIver, séances d’enregistrements, Jazz, musique classique, World, il a joué dans les principales formations de musique contemporaine européennes… Egalement très sollicité en tant que musicien de studio, que ce soit pour des musiques de films, CDs pour enfants ou variété française et internationale, Christophe a enregistré environ 80 disques !

Duo SATSUKI

Katsura CreaSion クレアシオン桂 
Shakuhachi, flûte japonaise, chant

Katsura est la seule musicienne japonaise de shakuhachi, connue à ce jour en Europe. Elle est aussi membre de la SACEM et ses œuvres y sont répertoriées.
Après avoir obtenu un diplôme de flûte traversière à l’Ecole Normale de Musique de Paris, elle fait ses débuts en tant qu’auteur- compositeur interprète à la Nippon Columbia en 2001. Elle a sorti sept albums, dont des albums en solo et d’autres en collaboration. Elle devient la disciple de Teruo FURUYA en 2009, et au côté de son Sensei, elle a perfectionné son art.

Elle a plusieurs cordes à son arc, et Katsura est aussi créatrice de mode.


SAWADA-HARUGIN
Tsugaru-shamisen 津軽三味線, chant民謡

Français d’origine guadeloupéenne, il étudie pendant dix ans le style Minyô (musique rurale japonaise) au shamisen et au chant avec Kudo
Shôsen puis il devient disciple du Maître SAWADA Katsuharu pour le style Tsugaru-shamisen.
Depuis 2015, il est titulaire du NATORI, reconnaissance par la famille SAWADA et statut de Sensei avec attribution d’un nom japonais : SAWADA Harugin(澤田春吟).
En 2016, avec son maître, il remporte le concours de Kanagi(Tsugaru), en ensemble.
On a pu l’entendre dans les grandes salles du Japon : SUNTORY HALL, ASAKUSA KOKAIDO, YAMAHA HALL de Tokyo mais aussi en France : au MUSEE GUIMET, à la MAISON DE LA CULTURE DU JAPON à PARIS et dans de nombreux festivals en France et dans le Monde.
Master-class à la PHILARMONIE de PARIS en 2019 et en 2022, à l’institut National Supérieur de Musique d’Alger, à l’Université de Lyon III, à la Sorbonne, Paris.

 

Luiz de Aquino

Luiz de Aquino est né à Sao Paulo au Brésil, où il a suivi des études de musique classique et jazz, de musicologie et de composition, ce qui l’a amené à travailler avec de nombreux artistes de renommée internationale, notamment Abel Carlevaro et Turibio Santos en Amérique Latine et Alexandre Lagoya en France.

Auteur compositeur et guitariste virtuose, il a réalisé de nombreuses œuvres pour le cinéma et la télévision et travaille régulièrement pour Koka-Zomba, la première librairie musicale de France et membre du groupe BMG.

Soliste et accompagnateur très apprécié, Luiz est un musicien d’une curiosité insatiable. Il est particulièrement sensible aux nouvelles tendances: sa musique emprunte les couleurs du hip-hop, du jazz, de rap, de l’eléctro et de la musique du monde. Luiz de Aquino mélange acoustique et électronique, racines et innovation, techniques traditionnelles des guitares brésiliennes et techniques actuelles du son. Il aime mixer les cultures et chercher des nouvelles couleurs musicales. À la fois inventive et traditionnelle, sa musique navigue de manière instinctive au-delà des frontières et des genres, s’ouvre aux différentes cultures et visons du monde.

Sa voix caressante, portée par une guitare à la fois douce et pénétrante, nous enveloppe et nous touche. Les sensations que sa musique nous procure lui viennent de ce mélange entre les sonorités souples et chaleureuses du Brésil, et le raffinement de la musique classique. C’est là toute son originalité : il sait délicatement doser ses ingrédients, saupoudrer la tradition de quelques touches d’électro, rehausser l’électro avec des couleurs traditionnelles…

Maw Maw

Awena Burgess, chant et Martina Rodriguez, violoncelle

Awena Burgess, chanteuse venue des musiques du monde, et Martina Rodriguez, violoncelliste venue des musiques classique et contemporaine, se rencontrent en 2012 au sein de la compagnie de théâtre de marionnettes Les Anges au Plafond, où elles écrivent et interprètent la musique du spectacle Les Mains de Camille, avec lequel elles sillonnent la France durant trois ans. Une grande complicité amicale et musicale naît de cette collaboration et leur donne envie de repartir en duo sur une nouvelle aventure : Maw Maw.
Maw Maw ce sont des chansons en français et en espagnol, connues ou moins connues, que les deux jeunes femmes ont choisi parce qu’elles résonnaient intimement dans leur cœur. On croise Prévert, Dick Annegran, Bourvil, Marie Dubas, Kurt Weil, Arthur H, Juliette, Lhasa… et quelques compositions originales aussi.
Les deux musiciennes de Maw Maw, travaillent les arrangements comme des histoires, et tissent violoncelle et voix avec naturel et invention pour parler de la vie comme on la rêve, du temps, et de l’amour bien sûr… Une traversée intime, qui se veut profonde et légère à la fois.

Entretien avec Daniel Mizrahi & Awena Burgess

Awena Burgess, chant

Née à Paris en 1979, Awena Burgess se passionne pour la musique d’Europe de l’Est alors qu’elle finit ses études de lettres. Elle commence le chant dans le chœur des Glotte- trotters dirigé par Martina Catella, puis étudie auprès d’Aïcha Rédouane (chant arabe classique) et Ida Kelarova (musique rom de Tchèquie).

Elle s’initie à l’arabe et à l’hébreu, et chante dans différents styles : klezmer électrique avec Estelle Goldfarb, répertoire rom et roumain avec les musiciens roumains et moldaves de Tziganiada. La musique rom devient peu à peu son principal centre d’intérêt et elle apprend alors la langue romani aux Langues O auprès de Marcel Courthiade.

Elle crée en 2005 le groupe Balval, « musique tsigane à caractère imaginaire », avec lequel elle enregistre trois albums, et tourne en France et à l’étranger. Depuis 2007, elle chante dans l’Electrik GEM, ensemble de rock balkanique et méditerranéen dirigé par le guitariste Gregory Dargent. 

Depuis 2001 elle travaille régulièrement avec l’Association Tournesol, avec laquelle elle donne de nombreux concerts dans les hôpitaux, et chante au chevet des patients, en duo avec le guitariste Daniel Mizrahi, sur un répertoire de musique rom, et également avec la danseuse Olivia Cubero (improvisations).

Au théâtre, elle crée et tourne le spectacle musical jeune public Les Animaux de tout le Monde, d’après le recueil de poète oulipien Jacques Roubaud, (Cie Petite Lumière, coproduction TJP de Strasbourg). En 2012, elle rejoint a compagnie de théâtre de marionnettes « Les Anges aux Plafond », avec laquelle elle tourne depuis 2012 le spectacle Les mains de Camille.

Praticienne diplômée de la Méthode Feldenkrais, elle anime des ateliers de chant autour du travail du corps et du souffle et de la musique rom d’Europe de l’est et des Balkans.
Elle enseigne depuis 2010 au sein de l’association Les Musi’terriens, école de musique autour des pratiques collectives, basée à Paris, auprès d’élèves adultes et enfants.

Martina Rodriguez, violoncelle

Née à Montevideo en 1979, Martina Rodriguez y fait ses études musicales et travaille le violoncelle à Buenos Aires, au Brésil, au Venezuela et intègre l’Orchestre Philharmonique de Montevideo. Elle est invitée à jouer avec l’orchestre Simon Bolivar à Caracas, et fait des tournées en Amérique latine avec l’orchestre des jeunes du MERCOSUR. 

Lauréate du Centre Culturel de Musique de l’Uruguay, elle vient continuer ses études à Paris avec Philippe Müller. Elle obtient son Diplôme d’Études Musicales dans la classe de Marc Latarjet, se perfectionne auprès de Christophe Roy, étudie par ailleurs l’improvisation en participant aux sessions de formations de Didier Lockwood.

Depuis 2007, elle partage la scène avec les marionnettes de la Cie « Les Anges aux Plafond » avec qui elle joue plus de 400 dates dans différents spectacles.
Elle a co-écrit la musique de la nouvelle création, « Les mains de Camille » avec Awena Burgess, spectacle qui rencontre le même succès sur les scènes françaises. Les musiques du spectacle arrangées par Fernando Fiszbein ont fait l’objet d’un disque produit en 2014 sur le label Vand’Œuvre.

Elle multiplie les expériences sur le territoire des musiques non-conventionnelles avec le groupe Sound Painting Anytia, Kaminia, et l’O.T.L..

Depuis 2012, elle collabore avec l’auteur compositeur Fabien Bœuf pour un projet quintette à cordes atypique, avec lequel elle enregistre le CD « Dans les cordes » sorti en 2015 sur le label Java. Elle est membre de NOMOS (ensemble contemporain de 13 violoncelles) dont le premier disque a été remarqué par l’académie Charles Cros et par Le Monde de la Musique.
Le second CD, l’intégrale de l’œuvre pour violoncelle de Mauricio Kagel ( 5 diapasons ) est sorti en 2011 sur le label Hérisson.

Une nouvelle création mêlant musique, théâtre et magie avec Jean Pierre Drouet et Abdul Alafrez était en tournée en 2015/16. Elle collabore au studio de création La Grande Fabrique-Dieppe à l’expérimentation d’interactions instruments/informatique et participe à des performances alliant musique et multimédia en temps réel.

Elle fait partie de « l’Ensemble Fabrique Nomade », nouveau groupe de musique de chambre électronique, formé d’instrumentistes contrôlant eux mêmes leur ordinateur, dont un nouveau programme de créations était en tournée en 2016-2017.

Esprit Mandingue

Le trio

« Autour du griot sénégalais Soriba Sakho qui chante et joue la kora (sorte de harpe traditionnelle africaine), le Mandingue Trio regroupe le contrebassiste Benjamin Body et le percussionniste Patrick Gigon, compagnons de route de longue date (Balval, La Caravane Passe…). Le trio s’est formé récemment en 2014 avec l’idée de proposer une musique issue de la riche tradition musicale mandingue (Afrique de l’Ouest). Le répertoire se compose de morceaux traditionnels et de compositions originales du groupe chantées en différentes langues (Bambara, Malinke, Français, Anglais…). La musique parfois calme et méditative, peut aussi bien s’animer sur des morceaux dansant au rythme plus soutenu. »

Soriba Sakho

Originaire de la région de Tambacounda au Sénégal, Soriba est issu d’une famille de griots de père en fils depuis 7 générations et poursuit la tradition familiale en apprenant la kora auprès de son père – Bemba Sakho – et de son oncle – Aladji Mbaye Kouyate – originaire de Gambie. Il débute sa carrière musicale à l’âge de 14 ans, puis il vient en France en 2007 et enregistre son premier album en 2010 intitulé « Dialinatale ». Il donne des concerts en France et à l’étranger (Algérie, Italie, Allemagne, Belgique, Suède…) avec son groupe Gnomouto, et accompagne de nombreux chanteurs africains comme Babamaal, Toure Kounda ou Sayon Camara.

Benjamin « Ben » Body

Bassiste, contrebassiste et compositeur, Benjamin Body poursuit une carrière riche et éclectique. Après une solide formation classique dans plusieurs conservatoires, il explore les différents chemins musicaux qui s’ouvrent à lui : jazz, chanson, musiques traditionnelles (d’Europe de l’Est et des Balkans, musique américaine et plus récemment africaine). Depuis une quinzaine d’année il a donné de nombreux concerts en France, en Europe, aux Etats-Unis et en Asie avec différents groupes : La Caravane Passe, Balval, Bratsch, Carmen Maria Vega… Egalement ethnomusicologue, il a une formation de Master en Ethnomusicologie à l’université de Nanterre.

Patrick Gigon

Il étudie la percussion classique, puis la batterie jazz au Conservatoire de Bagnolet avec Jean-Louis Mechali, qui invite à rejoindre la compagnie Lutherie Urbaine où il restera 8 ans. Il y anime de nombreux ateliers de musique et de construction d’instrument de musique à partir d’objets de récupération. Il participe à plusieurs créations de la Compagnie en Afrique et en France. On peut également l’entendre auprès de la Caravane Passe (rock balkanique) et de John Matthews (rock irlando-américain).

Duo Afro Blues

Le duo

Tao Ravao poly-instrumentiste malgache (guitare, lap steel, krar, valiha, kabosy, litungu, chant) compositeur virtuose de la kabosy (coup de cœur académie Charles Cros) et Thomas Laurent brillant harmoniciste chromatique adepte de Toots Thielemans (harmonicas, chant) nous proposent avec bonheur la rencontre originale des musiques afro-caribéenne et le blues profond du Mississippi.
« Un cocktail détonnant à déguster sans modération! » (Trad Magazine).

Tao Ravao

Poly-instrumentiste malgache, il compose, interprète et chante. Ses instruments sont aussi bien traditionnels que modernes : Valiha (harpe malgache), Kabosy (Luth malgache), Lapsteel (guitare hawaïenne), Litungu (harpe du Kenya), Kra (harpe d’Ethiopie), Guitare sèche et basse.

Fils spirituel du Légendaire Bluesman Hosick-James, il débute comme « Folsksinger » et apprend dès son arrivée à Paris à jouer du banjo, de la mandoline et enfin de la guitare. A 20 ans, c’est en écoutant « Mr Bottleneck » alias Homesick-James, que lui vient sa passion pour le blues. Il décide alors de rejoindre son maître à Chicago. Là, il étudie simultanément le blues et les musiques traditionnelles malgaches. Il joue aux côtés de « Big Walter Horton », Louisina Red, Eddie C. Campbell, Grady Gaines. Tao Ravao accompagne lors d’une tournée mondiale le joueur de Valiha Justin Vali. Il enregistre aussi de nombreux disques, assure la direction artistique de musiciens comme D’Gary, Jean-Emilien et Sengé primé par RFI et compose aussi pour le théâtre tels « Un jour, ma mémoire » de Michèle Rakotoson, « Noirs paradis » de R. Lykson et « Introspection » de P. Handke.

 

Thomas Laurent

Après des études de piano et de saxophone au Conservatoire, Thomas se met tout d’abord à l’harmonica diatonique et au blues, puis découvre le jazz et le chromatique. Il prend des cours d’harmonica chromatique régulièrement avec Laurent Maur pendant 2 ans, suit un cursus de musicien professionnel dans une école appartenant à la Fédération Nationale des Ecoles d’Influences Jazz au saxophone et à l’harmonica, puis se produit professionnellement dans plusieurs projets dont :

– Orange street (musique jamaïcaine)
– Le quintet du saxophoniste Raphael Herlem (jazz, groove, latin)
– En duo avec le pianiste/clavieriste Zad Dupuit
– Avec la formation blues et musique malgache de Tao Ravao

Yousef Zayed & Thomas Laurent

Yousef Zayed, oud

Né en 1982 à Jérusalem, Yousef Zayed a commencé à jouer des instruments de percussion à l’âge de 11 ans. Il a étudié et obtenu ses Prix d’oud et de percussions au Conservatoire National d’Edward Said à Ramallah. Il a joué dans plusieurs groupes de musique de renom en Palestine,  dont Karloma, Awj, Al-Funoin Folk Danse Group et First Ramallah Group for Music and Dance.

Zayed a travaillé à l’association Sabreen pour le développement artistique et enseigné la percussion orientale au Conservatoire d’Edward Said à Ramallah. Actuellement, Zayed étudie les percussions classiques au Conservatoire de Gennevilliers à Paris.

Thomas Laurent, harmonica

Après des études de piano et de saxophone au Conservatoire, Thomas se met tout d’abord à l’harmonica diatonique et au blues, puis découvre le jazz et le chromatique. Il prend des cours d’harmonica chromatique régulièrement avec Laurent Maur pendant deux ans, suit un cursus de musicien professionnel dans une école appartenant à la Fédération Nationale des Écoles d’Influences Jazz au saxophone et à l’harmonica, puis se produit professionnellement dans plusieurs projets dont :

  • Orange street (musique jamaïcaine)
  • Le quintet du saxophoniste Raphael Herlem (jazz, groove, latin)
  • En duo avec le pianiste/clavieriste Zad Dupuit
  • Avec la formation blues et musique malgache de Tao Ravao

Qaïs Saadi

 À propos

L’hôpital, au sens moderne, existe dans le monde arabe depuis le 8ème siècle. La lecture des textes classiques nous apprend que l’on trouvait dans ces hôpitaux d’autrefois de multiples salles de chirurgie, d’ophtalmie, de dysenterie, une pharmacie, un dispensaire, des dépôts de vivres et des musiciens ! Les textes nous apprennent également que les séances de musique étaient régulières dans les asiles d’aliénés. Rien d’étonnant à ce que l’on fit bénéficier des vertus thérapeutiques de la musique aussi bien le malade atteint d’une affection physique que celui qui l’était d’une affection mentale, car la pratique du maqâm arabe – des modes musicaux – est intimement liée à l’ethos et aux mouvements de l’âme.

La musique arabe dans sa plus simple expression peut être réduite au chant, secondé par le oud qui l’accompagne, lui répond et parfois même s’en affranchit. Le premier, constamment posé, serein, l’autre se faisant tantôt doux et caressant, tantôt fougueux et sauvage, suscitant l’apaisement et la sérénité, puis l’exaltation, la fougue, avant le retour au calme. De par l’étendue de l’aire géographique sur laquelle il s’étend, le monde arabe est riche de la multitude de ses composants ethno-culturels (ceux de la Méditerranée, de l’Afrique et d’Asie Mineure), et c’est à foison que cette richesse transparaît dans ses musiques.

Qaïs Saadi propose un voyage raconté et commenté à travers ce riche univers de la musique arabe magrébine et moyen-orientale.

Qaïs Saadi, oud et chant

Né à Alger, il a étudié le oud au Caire auprès du maître irakien Naseer Shamma et du jeune maître Hazem Shaheen, puis à Damas avec le maître Hussein Sabsaby, tout en continuant de jouer la musique arabo-andalouse de sa terre natale. Profondément attaché aux traditions et répertoires de la musique arabe qu’il ne cesse de pratiquer et d’approfondir, Qaïs Saadi n’en demeure pas moins irrésistiblement attiré par la rencontre d’univers et de langages musicaux autres. Ainsi, il a réalisé en 2008 un disque de chansons originales pour enfants en arabe (Chante et découvre l’arabe, ABC Melody), qui a par la suite été adapté et édité en Australie, en Grande Bretagne et en Italie. Il a collaboré avec plusieurs artistes de divers horizons, dont la tape dancer Roxanne Butterfly (Auditorium de Lyon), le danseur Alain Alexandre (en duo au Palais du Glaoui de Marrakech) et l’Ensemble El Mawsili (UNESCO, Théâtre des Champs-Elysées, Institut du Monde Arabe, MC 93 Bobigny).

 

Sevan Manoukian & Rouben Haroutunian

Le duo propose un répertoire composé de mélodies traditionnelles et liturgiques arméniennes, mis en relief par la voix de soprano de Sevan Manoukian, et de musique espagnole du XVIIème siècle (« Tonos Humanos », airs de José Marin).

Sevan Manoukian

Sevan Manoukian étudie le chant dans la classe de Mady Mesplé où elle obtient les médailles d’or en chant et art lyrique. Elle interprète les rôles de Suzanne, La Reine de la Nuit, Zerline, Olympia, Carolina (Le Mariage Secret de Cimarosa), Belinda (Didon and Enea de Purcell), Serpina (Serva Padrona de Pergolesi), l’Amour (Orphée et Euridyce de Glück)…Elle est Eva dans Ta Bouche de Maurice Yvain au théâtre de la Madeleine en 2004 (spectacle récompensé aux Molières 2004). Elle interprète également les héroïnes Offenbach dans Tromb’al’cazar, le 66, Le Violoneux ; elle est Pauline et Louise dans La Vie Parisienne, Fleuret d’te et la Princesse Hermia dans Barbe Bleue à l’Opéra de Clermont- Ferrand, Rennes, Harlem et Zwöle au Pays-Bas .

En 2005, elle participe à une série de concerts Bernstein avec l’orchestre de Picardie dirigé par Pascal Verrot et Kim Criswell suite à une session « Comédie Musicale » à l’abbaye de Royaumont. En 2006, elle est de nouveau à Royaumont  pour une session et une série de concerts  » Offenbach « dirigés par Pascal Verrot et Michel Sénéchal. Elle prend part à la création musicale pour le Jeune Public et crée les œuvres de François Bou, Coralie Fayolle, Gérard Condé et Régis Campo à l’opéra de Rennes, Angers, Tours, Besançon et Reims avec l’ensemble 2E2M dirigé par Pierre Roullier.

Toujours dans le domaine de la musique contemporaine, elle crée le rôle d’Estelle dans Les Orages Désirés de Gérard Condé à Radio France  avec l’Orchestre Philharmonique de la Radio sous la direction de Kirill Karabit (diffusé sur France Musique en 2004) ainsi que le rôle de La Femme dans Le Flâneur, opéra électroacoustique de Jean-Louis Clot avec le GMEM de Marseille.

Elle participe à la création de Vertiges II  de Jean-Pierre Drouet à l’opéra de Limoges et au Kampnagel de Hambourg dans la mise en scène de Christine Dormoy et sous la direction musicale de Philippe Nahon (reprise en 2009 au Konzerthaus de Berlin). Elle est Mathilde dans Génitrix de Lazlo Tihanyi d’après l’œuvre de François Mauriac à l’Opéra de Bordeaux et au Festival de Printemps de Budapest . En 2008,elle joue les rôles de Raïssa et de Saïda dans Les Sacrifiées de Thierry Pécou d’après la pièce de Laurent Gaudé, mis en scène par Christian Gagneron, avec l’ensemble TM+,en tournée avec l’Arcal (théâtre de Nanterre, Opéra de Massy, Reims et Rouen).

Voir aussi : L’Amusette lyrique

Rouben Haroutunian

Après des études musicales complètes au Conservatoire National de Téhéran en violon et guitare classique, Rouben Haroutunian va étudier la guitare classique à Paris, notamment à la Schola Cantorum et devient professeur de guitare classique au Centre Culturel de Fontenay-aux-Roses.

Membre fondateur de l’ensemble de musique arménienne Kotchnak, il a participé à de nombreux concerts et tournées en France, en Europe et aux Etats-Unis. De 1985 à 1991 il devient directeur artistique du Festival International de guitare et de danse du Lavedan (Hautes Pyrénées). Il a également participé a des créations musicales pour la compagnie Aia (Atelier international de l’acteur) et pour le cinéma : Le chant mystérieux du silence, réalisé par Régis Ghezelbash, et Génération, réalisé par Thomas Malsoute.

Trio Esquina

Groupe à géométrie variable (duo ou trio)

Les artistes vous présentent un petit voyage au Brésil avec les principaux rythmes de la musique brésilienne et quelques titres composés par les grands maîtres qui on fait le tour du monde, ainsi que leurs compositions originales. Ces dernières sont interprétées par trois musiciens/compositeurs multi-instrumentistes. Luiz est originaire de Sao Paulo, Ney vient de Bahia et Bobby est américain. Ensemble ils aiment à faire découvrir les différentes facettes de la riche musique brésilienne (samba, bossanova, musique afro-brésilienne de Bahia…)

Luiz de Aquino, guitare et chant

Luiz de Aquino est né à Sao Paulo au Brésil, où il a suivi des études de musique classique et jazz, de musicologie et de composition, ce qui l’a amené à travailler avec de nombreux artistes de renommée internationale, notamment Abel Carlevaro et Turibio Santos en Amérique Latine et Alexandre Lagoya en France. Auteur compositeur et guitariste virtuose, il a réalisé de nombreuses œuvres pour le cinéma et la télévision et travaille régulièrement pour Koka-Zomba, la première librairie musicale de France et membre du groupe BMG.

Soliste et accompagnateur très apprécié, Luiz est un musicien d’une curiosité insatiable. Il est particulièrement sensible aux nouvelles tendances: sa musique emprunte les couleurs du hip-hop, du jazz, de rap, de l’eléctro et de la musique du monde. Luiz de Aquino mélange acoustique et électronique, racines et innovation, techniques traditionnelles des guitares brésiliennes et techniques actuelles du son. Il aime mixer les cultures et chercher des nouvelles couleurs musicales. À la fois inventive et traditionnelle, sa musique navigue de manière instinctive au-delà des frontières et des genres, s’ouvre aux différentes cultures et visons du monde.

Sa voix caressante, portée par une guitare à la fois douce et pénétrante, nous enveloppe et nous touche. Les sensations que sa musique nous procure lui viennent de ce mélange entre les sonorités souples et chaleureuses du Brésil, et le raffinement de la musique classique. C’est là toute son originalité : il sait délicatement doser ses ingrédients, saupoudrer la tradition de quelques touches d’électro, rehausser l’électro avec des couleurs traditionnelles… 

Bobby Rangell, flûte traversière, saxophones alto et soprano

Soliste élégant et spirituel d’origine américaine, Bobby Rangell a choisi la France en 1980, où, d’emblée il fut adopté par ses homologues. Il a joué puis enregistré   avec différents ensembles dont l’Orchestre National de jazz , aux côtés de Claude Barthélémy. Jazzman chevronné et reconnu, il est également engagé professionnellement dans les musiques latines, africaines et de variété. Depuis huit ans Bobby représente aussi Yamaha Musique France.

Ney Veras, batterie, percussions et mandoline

Il a joué avec Margareth Menezes, Daniela Mercury, Tupi Nago, Flavia Virginia, Luis Antonio & Rolando Farias (les étoiles), Nazaré Pereira, Ricardo Vilas ou encore Marcio Faraco. Ney Veras a également enregistré les disques de R. Vilas « Bem Brasil » avec Chico Buarque, Joyce, Lenine, Zé Ramalho, et le disque « Guanabara » avec Bernard Laviliers et Nougaro… Il est actuellement en tournée avec la chanteuse américaine « Grace », avec qui il a enregistré deux albums.

Irish Promenade

Trio Irlandais

Sophie Bardou (violon), Philippe Hunsinger (irish bouzouki) et Baptiste Rivaud (flûte) sillonnent depuis longtemps les scènes de musique irlandaise dans différentes formations. Aujourd’hui en trio, ils vous proposent un voyage à travers le répertoire traditionnel irlandais. La plupart des airs choisis sont des airs de danse, réarrangés spécialement et représentatifs de la diversité du répertoire.

Laissez-vous porter par leur musique, elle vous entrainera sans effort d’un bout à l’autre de l’Irlande.

Sophie Bardou, violon

Sophie Bardou est passionnée de musique irlandaise, elle  a étudié le violon traditionnel irlandais à la Willie Clancy Summer School (Irlande) et est aussi passée par l’école professionnelle de jazz Centre des Musiques Didier Lockwood. Elle  a participé à la création du groupe Time To Time et du Dusty Feet Ceili Band. Elle donne également des cours de violon irlandais à l’Association Irlandaise de Paris.

Philippe Hunsinger, bouzouki irlandais

Brillant guitariste, Philippe Hunsinger s’est laissé charmer par le bouzouki, à l’écoute de ses maîtres Donal Lunny, Paul Brady, Andy Irvine, Alec Finn.
Compositeur et arrangeur du groupe, Philippe met également son talent au service de diverses expériences musicales (O’Stravaganza, Le Gop, Mugar, Taxi Mauve…). Il a également joué en duo avec deux légendes de la musique irlandaise : Paddy Keenan et Matt Molloy.

Baptiste Rivaud, flûtes

Après avoir étudié le violoncelle pendant une dizaine d’années, Baptiste Rivaud se prend de passion pour la flûte, avec la musique tzigane puis la musique irlandaise.

Avide d’expériences, Baptiste joue également avec les groupes Anios, Keeva et la compagnie de danse irlandaise Celti’c Dance Cie.

Musique traditionnelle d’Inde du Nord

Dans la culture indienne, le yoga du son ou Naad Yoga est une voie de guérison du corps et de l’esprit. La musique classique de l’Inde du Nord (appelée musique hindoustanie) s’inscrit aussi dans cette tradition. Au fil des raagas, « entités » musicales en relation avec un sentiment ou une heure de la journée, le duo acoustique invoque la joie, la tristesse, la dévotion, ou encore l’aube, le printemps, la mousson… Le raaga Malkauns est bien connu pour ses vertus thérapeutiques.

Le chant très doux et accessible de la flûte en bambou, mêlé au son raffiné du tabla, nous apaise et nous revitalise. Guillaume Barraud et Matthias Labbé proposent une palette d’émotions et de rythmes jalonnés d’explications.

Guillaume Barraud, flûte bansuri & flûte shank

Spécialiste de la flûte bansouri, Guillaume Barraud s’est dédié entièrement à la musique classique du nord de l’Inde, auprès du légendaire Hariprasad Chaurasia, pendant plusieurs années à Bombay. Il suit en parallèle l’enseignement de Pdt Rajendra Prasanna. Profondément immergé dans la culture hindoustanie, il a su assimiler l’esprit et l’authenticité de la tradition.

En Inde, on le remarque aux côtés d’Arnab Chakrabarty, Anirban Roy Chowdhury, Babulal & Naveen Gandharva, T.S.Nandakumar, Rakesh Chaurasia, Zuber Shaikh… Au-delà de sa connaissance du répertoire traditionnel et de sa maîtrise technique, on est touché d’emblée par son jeu sensible et expressif. Guillaume s’impose rapidement comme un concertiste soliste notoire du récital traditionnel de bansouri. Musicien éclectique, il s’investit dans des projets de création très variés : Atman Project, Foula, Arbols & Meloditerranée…Il est aussi compositeur/arrangeur d’œuvres originales en cours de réalisation… Au fil des rencontres, il joue avec des musiciens remarquables tels que Levent Yildirim, Manu Eveno (Tryo), Erkan Ogür & Misirli Ahmet (Turquie, 2005), Peter Hebert, Said Chraibi, et participe à la tournée européenne estivale « Vertiges » du cinéaste Tony Gatlif (2007)…

À Paris, il enseigne son art et œuvre pour la promotion de la musique classique hindoustanie et des musiques du monde avec son association Yaman. Nourri de l’Inde et de ses nombreux voyages, Guillaume développe une musique métissée et envoûtante.

 

Matthias Labbé, tablas & mridangam

Musicien, percussionniste, les voyages lui ont permis d’apprendre des techniques et des instruments variés : la musique indienne, la musique arabe et la musique caribéenne. Il étudie particulièrement le Tabla avec Anindo Chaterjee à Calcutta depuis 1998 lors de séjours réguliers, le mridangam avec V. Sivakumar à Pondicherry depuis 2008, le tambour iranien (tombak) au CNR de Rueil-Malmaison et le tambour arabe (darbuka) notamment au conservatoire d’Oran.

Il est l’un des meilleurs tablaistes de sa génération. Son niveau lui permet d’accompagner des artistes indiens lors de leurs passages en France. Il travaille actuellement dans un ensemble indien Aarohi, tourne avec le spectacle « Conte des Vetalas » de la compagnie Sylenpso, enseigne le tabla dans le centre culturel indien Soleil d’or.

Le voyage sonore est une exposition-spectacle jeune public qu’il a conçue pour faire connaître les musiques traditionnelles et bien sûr pour éduquer les enfants. Matthias a également conçu des supports pédagogiques pour promouvoir l’activité artistique à l’école et dans les centres de loisirs.

Duo Grand Sud

Le duo Grand Sud

Le duo Grand Sud est la rencontre du chanteur Matias Chebel et le guitariste Carlos Bernardo, de deux artistes sud-américains soucieux d’explorer le répertoire musical populaire argentin, avec le tango comme premier invité, mais aussi et surtout, d’autres rythmes issus du métissage entre différentes cultures.

Les musiques latines, d’une façon générale, sont le fruit d’un métissage des musiques de diverses cultures et ethnies peuplant les territoires suite aux différentes vagues de colonisation, avec parfois une adaptation et une modernisation des techniques de fabrication des instruments et une invention dans les techniques de jeu.

La musique argentine, ainsi que toutes les musiques d’Amérique du Sud, a pour origine la synthèse de trois cultures :

  • Autochtone :  Ce sont les premiers habitants : les amérindiens (musique de guerre, d’amour, de cérémonie, instruments, tradition orale)
  • Européenne :  Suite à la découverte du Nouveau Monde (1492) par Christophe Colomb, présence de colons espagnols et portugais (tradition écrite, tonalité, instrument européen)
  • Africaine :  Les esclaves dès le 16ème siècle sont emmenés sur ces territoires pour travailler dans les champs (tradition orale, improvisation, forme responsoriale, rythmes complexes, instrument africain)

Cette musique est bien souvent de tradition orale.  La musique repose principalement sur la danse et de manière plus large sur la fête d’où une importance de l’aspect rythmique.

De ce mélange exceptionnel, nous retrouvons des expressions folkloriques très différentes, chacune ancrée profondément dans le territoire de sa naissance, et enrichie à son tour par les successives vagues d’immigrants.

De la Buenos Aires canaille des débuts du XX siècle, en passant par La Pampa infinie et les zones humides typiques de la Mésopotamie et en remontant l’ancienne route du « Alto Perú » pour gagner les hauteurs de la Cordillère des Andes, ce voyage en voix et guitare invite à une expérience atypique, qui nous emporte directement au plus grand Sud de l’Amérique du Sud.

Matias Chebel

Comédien et chanteur, issue de l’école de théâtre de Guillermo Angelleli à Buenos Aires, sa ville natale. 

En 1995 il rejoint la compagnie Viajeros et continue sa formation auprès de Eugenio Barba, Julia Varley, César Brie et Raquel Sokolowicz, entre autres.

Il s’installe à Paris en 2002 et poursuit sa formation de chanteur avec Haim Isaacs (Roy Hart théâtre), Jean Pierre Blivet, Agnès Stochetti, Daniele Dinant et Géraldine Ros.

En tant qu’interprète il a participé aux créations du Théâtre du Sablier (Prosper Diss), Cie. de la Mentira (Leonardo Montecchia), Théâtre A Ciel Ouvert, Cie. Montalvo Hervieu, Fabrica Teatro, Compagnie Dos à Deux et chante dans la version française du musical Le Roi Lion.

Carlos Bernardo

Carlos Bernardo, guitariste, multi-instrumentiste et compositeur d’origine brésilienne, né à Cardiff, Pays de Galles le 2 décembre 1971 résident en France depuis plusieurs années partage son temps entre la musique, le théâtre et le cinéma. Il était l’assistant du compositeur Jean-Jacques Lemêtre au Théâtre du Soleil de 1999 à 2003.

En 2014 il devient membre de la compagnie Toda Via Teatro dirigée par l’argentine Paula Giusti en ayant composé et interprété en direct la musique de tous ses spectacles depuis.

Au Brésil entre 2003 et 2011 il a collaboré avec les compagnies de théâtre Amok Teatro, Grupo Hombu, Cie. do Pequeno Gesto ainsi qu’avec les metteurs en scène Aderbal Freire Filho et Augusto Madeira.

En 2022 il a composé la musique pour les spectacles des compagnies Dhang-Dhang (Rimbaud, Cavalcades!) et la Cie. La Mouette Rêveuse (Elle & Stick) – jeune public.

Il a publié les disques Pacifico en 1995, Agua Nova en 2002, Liber Abaci featuring Emilio Martins en 2011 et Trio avec Simon Tailleu et Joe Quitzke en 2014.

Ses principaux collaborateurs dans le domaine de la musique sont les brésiliens Emilio Martins, Amora Pera et Lui Coimbra, la chipriotte Vakia Stavrou, les canadiens Louis Simão et Patricia Cano et les argentins Matias Chebel et Pablo Contestabile (Trio Belconte). Il se produit également en concerts de guitare solo.

Au cinéma il a notamment collaboré avec le réalisateur marocain Hicham Ayouch (bande originale de Abdelinho – 2022) et avec la compositrice Flavia Tygel (Torre das Donzelas Tour des jeunes filles – 2018).

Il était formé à la guitare par Nelson Faria et Toninho Horta.

Site officiel de Carlos Bernardo

Awena Burgess & Jasco Ramic

Le duo

On rirait bien de celui qui demanderait à l’oiseau son passeport avant de voler d’une rive à l’autre du Danube. Comme les oiseaux doivent rire de nous…

Quelques phrases en romani, langue de ceux qu’on connaît le plus souvent sous le nom de tsiganes, suffisent à balayer la frontière imaginaire qui sépare l’Orient de l’Occident. Les mots qui les composent sont hérités du hindi, du persan, du grec, du turc, ou encore empruntés au russe, au roumain, au français, à l’anglais…

La musique, à l’image de la langue, est tissée d’innombrables rencontres. Elles sont les fruits d’un exode qui a pour origine la capture, au XIème siècle, de tous les habitants de Kannaudj (cité du Nord de l’Inde) par les troupes du Sultan Mahmud de Ghaznî, qui les menèrent dans le Khorasan où ils furent vendus comme esclaves.

Est-ce cet immense brassage qui nous permet de nous retrouver dans les musiques du peuple rom ?

Dans les chants de roms de Hongrie, de République Tchèque, de Roumanie, d’Albanie, de Macédoine…que nous avons rassemblé dans notre répertoire, nous avons trouvé une invitation sans cesse renouvelée à célébrer ces émotions que tous nous partageons, de chaque côté des frontières, devant l’amour, la mort, les séparations, les retrouvailles… En les interprétants, nous voulons à notre tour vous inviter dans la danse.

Awena Burgess, chant

Elle est née à Paris. Après des études de lettres, elle se passionne pour la musique rom des Balkans et d’Europe de l’est, et chante dans différentes formations de musiques du monde (Balval, Electrik Gem) qui l’amènent à se produire en France et à l’étranger. Elle travaille également au théâtre en tant que chanteuse et comédienne (Cie Les Anges au Plafond, Cie Petite Lumière).

Jasco Ramic, accordéon

Il est né en Serbie, où il étudie la musique classique et traditionnelle, puis poursuit ses études au Conservatoire de Moscou où il obtient un doctorat sur l’ornementation dans la musique traditionnelle des Balkans. Sa carrière est celle d’un musicien de fêtes populaires mais aussi celle d’un soliste reconnu et récompensé par différents prix de concours internationaux dont le 1er Prix d’accordéon solo à Venise en 1984. Installé en France depuis une quinzaine d’année, il joue dans plusieurs formations de musique balkanique et orientale.