Nuria Rovira Salat

Formée en anthropologie, cette artiste d’origine espagnole a fait de sa curiosité pour les cultures orientales et tziganes, une passion et un art.  Formée auprès des danseuses Lamia Saffiedine, Saïda Naït Bouda et Saädiya Souyah, elle enseigne les danses orientales arabo-berbères et maghrébines et se produit en région parisienne et au sein de nombreux festivals, comme Les Suds à Arles ou Welcome in Tziganie. Nuria Rovira Salat poursuit sa route dansée vers les danses tziganes, de la main de Pétia Iourtchenko, Sinoma Jovic et Béatrice Lavielle. En 2010, elle débute sa carrière de chanteuse avec le Finzi Mosaïque Ensemble, groupe phare de la scène gipsy en France, puis poursuit sa carrière avec d’autres groupes comme Radio Thrakia Electric ( Musique des Balkans revisitée), La Cie Mohein (Musique tzigane et nomade) ou Kavkazz (Musique du Caucase). Avec son cover « Lagrimas Negras », la célèbre chanson cubaine, sur Youtube, elle dépasse le 15 milions de vues, et créé l’Ensemble Quimera, avec le guitariste Soufiane Dakki. Formée avec Martina Catella et Clotilde Rullaud, elle se spécialise dans la chanson traditionnelle de Méditerranée. 

Nuria Rovira Salat a dansé avec Stephan Eicher, Fanfaraï, HaÏdouti Orkestar,  Tony Gatlif, Jean Marc Zelwer, Ibrahim Maalouf, Titi Robin ou encore le Cirque Romanès, et chante aussi bien pour la scène que pour le cinéma, par exemple pour le compositeur Armand Amar . Ses deux créations chorégraphiques « Azahar » (2008) et « Les Andalousies, du Bosphore à Gibraltar » (2016), avec sa collègue et danseuse de flamenco Karine Gonzalez, fusionnent les styles gitans, tziganes et arabes et explorent le métissage culturel de ce bassin qui s’étend du Bosphore au détroit de Gibraltar.

 

Sandrine Monlezun

Après avoir passé son enfance et son adolescence à la Maîtrise de Radio-France, elle en sort pleine de curiosité pour d’autres horizons, d’autres techniques vocales, d’autres sonorités. En 2003, alors qu’elle entame une Maîtrise en ethnomusicologie, elle décide de prendre pour thème la musique traditionnelle bulgare. Tombée littéralement amoureuse de ces chants, elle s’installe à Sofia, et y reste quatre ans, profitant de l’enseignement de grands musiciens et chanteuses. Sandrine Monlezun chantera ensuite dans de nombreux concerts, festivals, émissions de TV/Radio, concours, en compagnie d’artistes bulgares, la mettant en avant en tant qu’étrangère interprétant des chants bulgares. En 2007, elle décide de rentrer définitivement à Paris, et fait la rencontre des deux chanteuses Xanthoula Dakovanou et Hacer Toruk, avec qui elle forme le Trio Tzane. Les trois jeunes femmes se produisent à Paris («  Nuit de l’improvisation » de Jean-François Zygel au Théâtre du Chatelet) et à l’étranger (Bulgarie, Grèce, Turquie, …). Depuis 2009, de nouveaux projets lui permettent de travailler sur ses compositions, imprégnées de musique du monde, mais également sur la mise en scène, la scénographie et la photographie, à travers notamment le spectacle « Histoires d’épices », adaptation du livre « La Maîtresse des épices » de l’auteur indienne Chitra B. Divakaruni (création en mai 2011 au Lavoir Moderne Parisien).

Awena Burgess

Née à Paris, Awena Burgess commence le chant dans le choeur des Glotte-trotters dirigé par Martina Catella, qui l’initie aux musiques du monde, des polyphonies bulgares aux musiques roms en passant par les chants soufis pakistanais. Puis elle étudie auprès d’Aïcha Rédouane (chant arabe classique) et Ida Kelarova (musique rom de Tchèquie). Elle s’initie à l’arabe et l’hébreu puis étudie la langue romani à l’INALCO auprès de Marcel Courthiade et Jeta Duka.

En 2005, elle crée le groupe Balval avec lequel elle enregistrera 3 disques. Elle a également chanté au côté d’Estelle Goldfarb (klezmer électro) , de Tziganiada (musique roumaine), ou encore de l’Electrik GEM (rock méditerranéen). On peut également la voir sur scène en tant que comédienne et chanteuse dans le spectacle jeune public « Les Animaux de tout le Monde », d’après Jacques Roubaud pour lequel elle a composé la musique avec Daniel Mizrahi.

En milieu hospitalier, Awena Burgess s’est produite avec différentes formations, telles que son duo avec l’accordéoniste Jasko Ramic ou son trio vocal a cappella créé avec les chanteuses Sandrine Monlezun et Nuria Rovira Salat.

Lia Naviliat Cuncic & Hubert Caldaguès

Lia Naviliat Cuncic 

Lia obtient son diplôme de Master Chant Art Lyrique à la Musikhochschule Hanns Eisler de Berlin auprès de Christine Schäfer. Elle est médiatrice de l’institution Yehudi Menuhin Live Musik Now Berlin de 2015 à 2021.

Depuis 2019, Lia s’investit dans des productions de la compagnie La Tempête (dir. Simon-Pierre Bestion) qui défend le répertoire de musique ancienne et traditionnelle ainsi que moderne et contemporaine. En 2022 elle rejoint l’ensemble Pygmalion (dir. Raphaël Pichon) et Aedes (Mathieu Romano) pour différents programmes. Elle enregistre avec la compagnie La Tempête le disque Nocturne qui paraît chez Alpha Classics – Outhere Music en octobre 2022, ainsi que le disque À la Nuit avec Franck Russo (clarinette) et Laurianne Corneille (piano) qui paraît chez Calliope en novembre 2022. 

Elle enregistre ses premières compositions réunies dans l’EP 6 titres Como Una Flor Sin Raices chez InOuïe distribution, mettant à l’honneur sa langue maternelle l’espagnol, et puisant dans les répertoires musicaux sud-américains qui ont accompagné son enfance.    

 

Hubert Caldaguès

Guitariste, compositeur et chanteur lead du groupe Nuits Blondes, il se produit pendant de nombreuses années dans des festivals tels que Le Printemps de Bourges, les Francoff ou encore sur la scène du Bus Palladium et de l’International. 

Sa voix, grave et profonde, intense mais sans excès, retient tout de suite l’attention le menant à chanter en première partie des Feu! Chatterton. 

Hubert est chanteur et guitariste autodidacte. Après s’être passionné pour la guitare classique et le répertoire des Andes, il se dédie à explorer ce nouveau monde musical avec sa propre sensibilité. 

Octantrion

Eleonore Billy, nyckelharpa

Formée au violon à la fois par la tradition orale et par un cursus de conservatoire, Eleonore Billy se tourne ensuite vers le nyckelharpa et les musiques scandinaves. Elle sera ainsi la première musicienne française à faire une formation complète à l’Institut Erik Sahlström en Suède -2003 et 2004- pays dont elle embrassera la langue et la culture.
Elle participe à la création de Boann en 2004, quatuor de musique celtique, de Sym en 2007 (Angleterre/Norvège/France) trio à cordes qui tournera pendant quelques années en Angleterre, Norvège et France, puis de TOKSO Folk String Quartet en 2008 (Norvège/Crète/France) qui a sorti son 3ème album pour les dix ans du groupe en 2018.
En 2012, elle crée, avec Gaëdic Chambrier, le duo Octantrion qui sera repéré par Jean-François Zygel : le groupe se verra consacré une longue séquence dans la Boîte à musique en 2015, participant à l’enregistrement d’un DVD de l’émission (sorti chez Naïve). Le duo Octantrion est signé chez Quart de Lune et distribué par UVM.


Gaëdic Chambrier, guitare-mandole

Dès la seconde partie des nineties, Gaëdic Chambrier démarre sa carrière scénique par la fusion metal-funk, fonde le groupe Bridge, puis enchaîne avec le groupe Docteur Folagroove (Jazz-funk). En 2002, il est contacté par la Compagnie K et devient chef d’orchestre, compositeur et musicien-comédien dans cette troupe qui propose des concerts pyrotechniques et des spectacles mêlant musique, théâtre, danse, cirque et feu.
S’ensuivent des centaines de spectacles en France et en Europe.
En 2005 et 2006, il accompagne Bonnie Tyler sur sa tournée « Wings ». Suivront des prestations en concerts, festivals et plateaux de télévision. Il y croise ou partage la scène avec Blondie, Simply Red, Joe Satriani, Trust, Marc Lavoine etc… En 2008, il intègre le groupe Boann, quatuor de musiques celtiques avec lequel il joue depuis en France et en Allemagne, puis fonde le duo Octantrion avec Éléonore Billy. En 2019, il est invité par le multi-récompensé compositeur Olivier Derivière à enregistrer de la guitare et des instruments médiévaux sur la bande son du jeu vidéo « A Plague Tale: Innocence ». Ce jeu remporte de multiple prix/Awards partout dans monde, dont le Pégase 2020 de la meilleure musique originale.

De Costa a Costa

De Costa a Costa, c’est la rencontre de deux guitaristes au cœur de la capitale parisienne, une envie commune de partager et transmettre la musique de leurs pays d’origine et d’adoption : l’Uruguay et l’Argentine. Une véritable immersion dans ces régions ensoleillées, où résonnent des airs de milongas, chamarritas, valses, chamamés, tangos ou autres candombés…  

 

Floriane Charles

«Originaire de Vendôme, la guitare m’accompagne depuis mon plus jeune âge. Au fil de mes nombreux voyages outre-Atlantique, l’Argentine est devenue mon véritable pays d’adoption. C’est donc tout naturellement que je me consacre désormais à ces rythmes de la capitale et de l’intérieur.

Actuellement en duo aux côtés de Sebastian Segarra, je prête également ma guitare à la voix d’Emma Milán, au “Cuarteto Musas“ ou à l’orchestre de guitares tango “Las bordonas de Paris“. Depuis plus de 15 ans, j’ai la chance de me produire sur les scènes françaises et d’être invitée dans de nombreux festivals à travers le monde (tournées en Argentine, Equateur, Mexique, Chili, Costa Rica, Etats-Unis, Espagne et autres pays d’Europe), pour faire résonner, seule ou accompagnée, ce répertoire rempli de couleurs et d’émotions. »

 

Sebastian Segarra

« Après une adolescence rythmée par différents styles musicaux comme le jazz, le funk ou encore le rock fusion, c’est plus tard que je me suis consacré à l’étude de la guitare classique et de la musique folklorique et contemporaine de mon pays natal, l’Uruguay. En duo, quatuor de guitare ou accompagnant des groupes et des chanteurs, j’ai ces dix dernières années pris part à de nombreuses tournées internationales, notamment en Argentine, Colombie, Bolivie, France, Allemagne, Russie, Chine, Japon, Afrique du sud ou encore au Vietnam.

Actuellement à Paris, je prends plaisir à diffuser un répertoire autour des musiques du “rio de la Plata“ au sein du duo de guitare “De Costa a Costa“. »

Marlen Mendoza-Khan & Andres Izurieta

Les deux artistes se rencontrent lors de la cérémonie de la vierge mexicaine de Guadalupe, à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Lui, guitariste émérite, argentin de formation et de nationalité, arrivé depuis peu à Paris; elle, chanteuse lyrique classique, renouant avec le répertoire de son enfance.

Marlen Mendoza-Kahn 

Née à Mexico, Marlen est une mezzo-soprano francomexicaine, sensibilisée à la musique par la guitare de son père et le chœur de l’Université Nationale du Mexique (Unam) où elle fait des études de sociologie. Elle suit des cours de chant lyrique à Barcelone avec le baryton Lluis Sintes et la soprano Isabel Aragon de l’École Luthier et se produit régulièrement avec divers musiciens autour d’un répertoire latino-américain et espagnol qui varie entre musique classique et traditionnelle. Installée en France depuis 2010, elle est formée au conservatoire de Grenoble puis à Paris-Saclay, où elle obtient son Diplôme d’Études Musicales en chant lyrique en 2017 avec Stéphanie Revidat. Elle reçoit également l’enseignement de Sebastien Obrecht et des conseils en master classe de Marteen Koeningsberger et Teresa Berganza. Elle a enregistré deux albums : Lueur de lune, berceuses pour piano et voix et Andalouses, chansons espagnoles de Garcia-Lorca et De Falla.

Andrés Izurieta 

Andrés est né à Córdoba, Argentine au sein d’une famille d’artistes. Autodidacte, il commence sa carrière à la guitare en se produisant avec des groupes de musique traditionnelle argentine. Curieux et passionné, il sillonne les routes à la recherche de nouvelles rencontres musicales. Après son passage sur différentes scènes internationales telles que le célèbre Festival de Cosquín (Córdoba-Argentina), le Seseribo (QuitoEcuador), le Teatro Nacional de Cuba (La Habana-Cuba), l’Oratoire du Louvre, le New Morning, le Cabaret Sauvage, Radio France Inter, le Théâtre Le Palace (París), le Festival de musique ancienne d’ Oslo (Norvège) ou le festival musikat de Tunis, il pose ses valises à Paris où il se présente avec différents ensembles et styles en passant par la musique latino-américaine, le jazz et le flamenco.

 

 

Paolo Conti & Lou Richard

Lou Richard, chant et ukulélé
Paolo Conti, guitare hawaïenne

Paolo & Lou, un duo parisien qui célèbre la musique hawaïenne telle qu’elle était jouée dans les clubs de la capitale durant les années folles. Une période où se croisaient musiciens polynésiens et européens, où la guitare de Django donnait sa couleur manouche au jazz américain, où les paroliers français teintaient leurs chansons de ces tons exotiques alors en vogue. Pour servir ce répertoire composé de traditionnels hawaïens, de swings et de chansons, la chanteuse Lou Richard s’accompagne à la guitare et au ukulélé, rejoints par la guitare hawaïenne de Paolo Conti.

Lou Richard

Depuis son enfance, Lou baigne dans la musique. Elle commence le chant à l’âge de 6 ans et est sensibilisée à la musique grâce à la Pop, au Rock et à la Folk des années 60.
Dès l’adolescence, elle participe en tant que chanteuse à des enregistrements pour des documentaires et pour des albums. En parallèle elle monte avec deux autres chanteuses un trio vocal qui a pour répertoire des morceaux des Beatles, Crosby Stills and Nash, Neil Young…
Depuis 5 ans, Lou est formée en chant Jazz dans deux conservatoires parisiens. Elle apprend aussi la guitare jazz et le ukulélé en autodidacte.
Aujourd’hui, elle est membre de plusieurs groupes, elle exprime ainsi son gout pour les musiques swing, calyspo et hawaiienne.

Paolo Conti

Originaire de Lorraine, Paolo Conti a suivi une formation de guitariste classique qui l’a mené de Metz à Lyon puis à Paris.
Membre de plusieurs formations de styles différents, swing, bluegrass et musique hawaïenne, il s’est produit sur de nombreuses scènes, jouant du banjo, du ukulélé et de la guitare hawaïenne.

Hend Zouari

Chant et Kanoun

Née le 13 juin 1981 à Sfax, Hend Zouari est un auteur, compositeur, cithariste et chanteuse de talent. Elle est à ce jour, selon son biographe, l’une des rares femmes au monde à jouer du qanûn (Kanoun) instrument traditionnel de la famille des cithares habituellement réservé aux hommes. Hend Zouari, a obtenu en 2004 le premier prix de l’institut supérieur de musique en Tunisie,
En juin 2009 son premier album est édité et s’intitule « L’Envol ». Elle poursuit en même temps sa carrière de musicienne : concerts à l’Institut du Monde Arabe, avec l’Ensemble des Terres Mélées, à la Maison des Cultures du Monde avec le groupe Farabi, à La Cigale (Paris) avec l’ensemble des Mille et Une Nuits et d’autres en solo ou avec la grande chanteuse algérienne Nassima.
Hend a également multiplié les tournées et par ailleurs elle a collaboré sur des titres d’autres artistes, comme par exemple Souad Massi, Lena chamayan ainsi que la chanteuse Nassima, et a joué du Kanoun sur la musique du générique du film Azur et Asmar de Michel Ocelot et la comédie musicale Cléopâtre de Kamel Wali.
En 2018 elle sort son deuxième Album « bledi » avec un nouveau répertoire Pop rock oriental.

Joanne Mciver & Christophe Saunière

Duo de musique écossaise

Joanne Mciver, chant, cornemuse, flûte traversière et irlandaise & Christophe Saunière, harpe

Joanne Mciver

Elle a grandi sur l’île d’Arran, au Sud Ouest de l’Ecosse. Elle apprend la cornemuse à l’âge de six ans et joue pendant 12 ans avec le groupe de cornemuses de l’île. Par ailleurs, elle apprend la flûte traversière et poursuit ses études à l’Université de Glasgow, où elle se spécialise en composition. Après avoir rencontré Christophe Saunière elle s’installe à Paris où elle décide d’écrire un recueil de mélodies pour la cornemuse…qui deviendra finalement un disque intitulé « Leaving Arran ». De nombreux concerts suivent la sortie du CD, tant en France qu’à l’étranger (il y aura une tournée en Ecosse). Sur scène, Joanne joue de la grande cornemuse (highland bagpipes), la cornemuse de chambre à soufflet (Scottish smallpipes), la flûte traversière, les flûtes irlandaises et elle chante en gaélique et en écossais. Joanne Mciver partage son temps entre la composition, les enregistrements, l’enseignement et les concerts à travers le monde. Joanne est la sonneuse de l’Ambassade de Grande-Bretagne à Paris.

Christophe Saunière

Harpiste talentueux et réputé, son parcours est atypique… Après avoir joué dans les principales formations symphoniques françaises (Orchestre de Paris, Orch. national de Lyon, Orch. de Bordeaux-Aquitaine, Lamoureux…) tout en jouant de la basse et de la batterie dans divers groupes, il devient ensuite le Harpiste de l’Orchestre National d’Ecosse, où il prend résidence pendant 5 ans. Il en profite pour redécouvrir ses racines celtes et accompagner la sonneuse de cornemuse Joanne McIver, tout en enchaînant les tournées en Europe, au Japon et aux USA. Vivant maintenant en France, il se consacre aux compositions de Joanne McIver, séances d’enregistrements, Jazz, musique classique, World, il a joué dans les principales formations de musique contemporaine européennes… Egalement très sollicité en tant que musicien de studio, que ce soit pour des musiques de films, CDs pour enfants ou variété française et internationale, Christophe a enregistré environ 80 disques !

Duo SATSUKI

Katsura CreaSion クレアシオン桂 
Shakuhachi, flûte japonaise, chant

Katsura est la seule musicienne japonaise de shakuhachi, connue à ce jour en Europe. Elle est aussi membre de la SACEM et ses œuvres y sont répertoriées.
Après avoir obtenu un diplôme de flûte traversière à l’Ecole Normale de Musique de Paris, elle fait ses débuts en tant qu’auteur- compositeur interprète à la Nippon Columbia en 2001. Elle a sorti sept albums, dont des albums en solo et d’autres en collaboration. Elle devient la disciple de Teruo FURUYA en 2009, et au côté de son Sensei, elle a perfectionné son art.

Elle a plusieurs cordes à son arc, et Katsura est aussi créatrice de mode.


SAWADA-HARUGIN
Tsugaru-shamisen 津軽三味線, chant民謡

Français d’origine guadeloupéenne, il étudie pendant dix ans le style Minyô (musique rurale japonaise) au shamisen et au chant avec Kudo
Shôsen puis il devient disciple du Maître SAWADA Katsuharu pour le style Tsugaru-shamisen.
Depuis 2015, il est titulaire du NATORI, reconnaissance par la famille SAWADA et statut de Sensei avec attribution d’un nom japonais : SAWADA Harugin(澤田春吟).
En 2016, avec son maître, il remporte le concours de Kanagi(Tsugaru), en ensemble.
On a pu l’entendre dans les grandes salles du Japon : SUNTORY HALL, ASAKUSA KOKAIDO, YAMAHA HALL de Tokyo mais aussi en France : au MUSEE GUIMET, à la MAISON DE LA CULTURE DU JAPON à PARIS et dans de nombreux festivals en France et dans le Monde.
Master-class à la PHILARMONIE de PARIS en 2019 et en 2022, à l’institut National Supérieur de Musique d’Alger, à l’Université de Lyon III, à la Sorbonne, Paris.

 

Maw Maw

Awena Burgess, chant et Martina Rodriguez, violoncelle

Awena Burgess, chanteuse venue des musiques du monde, et Martina Rodriguez, violoncelliste venue des musiques classique et contemporaine, se rencontrent en 2012 au sein de la compagnie de théâtre de marionnettes Les Anges au Plafond, où elles écrivent et interprètent la musique du spectacle Les Mains de Camille, avec lequel elles sillonnent la France durant trois ans. Une grande complicité amicale et musicale naît de cette collaboration et leur donne envie de repartir en duo sur une nouvelle aventure : Maw Maw.
Maw Maw ce sont des chansons en français et en espagnol, connues ou moins connues, que les deux jeunes femmes ont choisi parce qu’elles résonnaient intimement dans leur cœur. On croise Prévert, Dick Annegran, Bourvil, Marie Dubas, Kurt Weil, Arthur H, Juliette, Lhasa… et quelques compositions originales aussi.
Les deux musiciennes de Maw Maw, travaillent les arrangements comme des histoires, et tissent violoncelle et voix avec naturel et invention pour parler de la vie comme on la rêve, du temps, et de l’amour bien sûr… Une traversée intime, qui se veut profonde et légère à la fois.

Entretien avec Daniel Mizrahi & Awena Burgess

Awena Burgess, chant

Née à Paris en 1979, Awena Burgess se passionne pour la musique d’Europe de l’Est alors qu’elle finit ses études de lettres. Elle commence le chant dans le chœur des Glotte- trotters dirigé par Martina Catella, puis étudie auprès d’Aïcha Rédouane (chant arabe classique) et Ida Kelarova (musique rom de Tchèquie).

Elle s’initie à l’arabe et à l’hébreu, et chante dans différents styles : klezmer électrique avec Estelle Goldfarb, répertoire rom et roumain avec les musiciens roumains et moldaves de Tziganiada. La musique rom devient peu à peu son principal centre d’intérêt et elle apprend alors la langue romani aux Langues O auprès de Marcel Courthiade.

Elle crée en 2005 le groupe Balval, « musique tsigane à caractère imaginaire », avec lequel elle enregistre trois albums, et tourne en France et à l’étranger. Depuis 2007, elle chante dans l’Electrik GEM, ensemble de rock balkanique et méditerranéen dirigé par le guitariste Gregory Dargent. 

Depuis 2001 elle travaille régulièrement avec l’Association Tournesol, avec laquelle elle donne de nombreux concerts dans les hôpitaux, et chante au chevet des patients, en duo avec le guitariste Daniel Mizrahi, sur un répertoire de musique rom, et également avec la danseuse Olivia Cubero (improvisations).

Au théâtre, elle crée et tourne le spectacle musical jeune public Les Animaux de tout le Monde, d’après le recueil de poète oulipien Jacques Roubaud, (Cie Petite Lumière, coproduction TJP de Strasbourg). En 2012, elle rejoint a compagnie de théâtre de marionnettes « Les Anges aux Plafond », avec laquelle elle tourne depuis 2012 le spectacle Les mains de Camille.

Praticienne diplômée de la Méthode Feldenkrais, elle anime des ateliers de chant autour du travail du corps et du souffle et de la musique rom d’Europe de l’est et des Balkans.
Elle enseigne depuis 2010 au sein de l’association Les Musi’terriens, école de musique autour des pratiques collectives, basée à Paris, auprès d’élèves adultes et enfants.

Martina Rodriguez, violoncelle

Née à Montevideo en 1979, Martina Rodriguez y fait ses études musicales et travaille le violoncelle à Buenos Aires, au Brésil, au Venezuela et intègre l’Orchestre Philharmonique de Montevideo. Elle est invitée à jouer avec l’orchestre Simon Bolivar à Caracas, et fait des tournées en Amérique latine avec l’orchestre des jeunes du MERCOSUR. 

Lauréate du Centre Culturel de Musique de l’Uruguay, elle vient continuer ses études à Paris avec Philippe Müller. Elle obtient son Diplôme d’Études Musicales dans la classe de Marc Latarjet, se perfectionne auprès de Christophe Roy, étudie par ailleurs l’improvisation en participant aux sessions de formations de Didier Lockwood.

Depuis 2007, elle partage la scène avec les marionnettes de la Cie « Les Anges aux Plafond » avec qui elle joue plus de 400 dates dans différents spectacles.
Elle a co-écrit la musique de la nouvelle création, « Les mains de Camille » avec Awena Burgess, spectacle qui rencontre le même succès sur les scènes françaises. Les musiques du spectacle arrangées par Fernando Fiszbein ont fait l’objet d’un disque produit en 2014 sur le label Vand’Œuvre.

Elle multiplie les expériences sur le territoire des musiques non-conventionnelles avec le groupe Sound Painting Anytia, Kaminia, et l’O.T.L..

Depuis 2012, elle collabore avec l’auteur compositeur Fabien Bœuf pour un projet quintette à cordes atypique, avec lequel elle enregistre le CD « Dans les cordes » sorti en 2015 sur le label Java. Elle est membre de NOMOS (ensemble contemporain de 13 violoncelles) dont le premier disque a été remarqué par l’académie Charles Cros et par Le Monde de la Musique.
Le second CD, l’intégrale de l’œuvre pour violoncelle de Mauricio Kagel ( 5 diapasons ) est sorti en 2011 sur le label Hérisson.

Une nouvelle création mêlant musique, théâtre et magie avec Jean Pierre Drouet et Abdul Alafrez était en tournée en 2015/16. Elle collabore au studio de création La Grande Fabrique-Dieppe à l’expérimentation d’interactions instruments/informatique et participe à des performances alliant musique et multimédia en temps réel.

Elle fait partie de « l’Ensemble Fabrique Nomade », nouveau groupe de musique de chambre électronique, formé d’instrumentistes contrôlant eux mêmes leur ordinateur, dont un nouveau programme de créations était en tournée en 2016-2017.

Esprit Mandingue

Le trio

« Autour du griot sénégalais Soriba Sakho qui chante et joue la kora (sorte de harpe traditionnelle africaine), le Mandingue Trio regroupe le contrebassiste Benjamin Body et le percussionniste Patrick Gigon, compagnons de route de longue date (Balval, La Caravane Passe…). Le trio s’est formé récemment en 2014 avec l’idée de proposer une musique issue de la riche tradition musicale mandingue (Afrique de l’Ouest). Le répertoire se compose de morceaux traditionnels et de compositions originales du groupe chantées en différentes langues (Bambara, Malinke, Français, Anglais…). La musique parfois calme et méditative, peut aussi bien s’animer sur des morceaux dansant au rythme plus soutenu. »

Soriba Sakho

Originaire de la région de Tambacounda au Sénégal, Soriba est issu d’une famille de griots de père en fils depuis 7 générations et poursuit la tradition familiale en apprenant la kora auprès de son père – Bemba Sakho – et de son oncle – Aladji Mbaye Kouyate – originaire de Gambie. Il débute sa carrière musicale à l’âge de 14 ans, puis il vient en France en 2007 et enregistre son premier album en 2010 intitulé « Dialinatale ». Il donne des concerts en France et à l’étranger (Algérie, Italie, Allemagne, Belgique, Suède…) avec son groupe Gnomouto, et accompagne de nombreux chanteurs africains comme Babamaal, Toure Kounda ou Sayon Camara.

Benjamin « Ben » Body

Bassiste, contrebassiste et compositeur, Benjamin Body poursuit une carrière riche et éclectique. Après une solide formation classique dans plusieurs conservatoires, il explore les différents chemins musicaux qui s’ouvrent à lui : jazz, chanson, musiques traditionnelles (d’Europe de l’Est et des Balkans, musique américaine et plus récemment africaine). Depuis une quinzaine d’année il a donné de nombreux concerts en France, en Europe, aux Etats-Unis et en Asie avec différents groupes : La Caravane Passe, Balval, Bratsch, Carmen Maria Vega… Egalement ethnomusicologue, il a une formation de Master en Ethnomusicologie à l’université de Nanterre.

Patrick Gigon

Il étudie la percussion classique, puis la batterie jazz au Conservatoire de Bagnolet avec Jean-Louis Mechali, qui invite à rejoindre la compagnie Lutherie Urbaine où il restera 8 ans. Il y anime de nombreux ateliers de musique et de construction d’instrument de musique à partir d’objets de récupération. Il participe à plusieurs créations de la Compagnie en Afrique et en France. On peut également l’entendre auprès de la Caravane Passe (rock balkanique) et de John Matthews (rock irlando-américain).

Duo Afro Blues

Le duo

Tao Ravao poly-instrumentiste malgache (guitare, lap steel, krar, valiha, kabosy, litungu, chant) compositeur virtuose de la kabosy (coup de cœur académie Charles Cros) et Thomas Laurent brillant harmoniciste chromatique adepte de Toots Thielemans (harmonicas, chant) nous proposent avec bonheur la rencontre originale des musiques afro-caribéenne et le blues profond du Mississippi.
« Un cocktail détonnant à déguster sans modération! » (Trad Magazine).

Tao Ravao

Poly-instrumentiste malgache, il compose, interprète et chante. Ses instruments sont aussi bien traditionnels que modernes : Valiha (harpe malgache), Kabosy (Luth malgache), Lapsteel (guitare hawaïenne), Litungu (harpe du Kenya), Kra (harpe d’Ethiopie), Guitare sèche et basse.

Fils spirituel du Légendaire Bluesman Hosick-James, il débute comme « Folsksinger » et apprend dès son arrivée à Paris à jouer du banjo, de la mandoline et enfin de la guitare. A 20 ans, c’est en écoutant « Mr Bottleneck » alias Homesick-James, que lui vient sa passion pour le blues. Il décide alors de rejoindre son maître à Chicago. Là, il étudie simultanément le blues et les musiques traditionnelles malgaches. Il joue aux côtés de « Big Walter Horton », Louisina Red, Eddie C. Campbell, Grady Gaines. Tao Ravao accompagne lors d’une tournée mondiale le joueur de Valiha Justin Vali. Il enregistre aussi de nombreux disques, assure la direction artistique de musiciens comme D’Gary, Jean-Emilien et Sengé primé par RFI et compose aussi pour le théâtre tels « Un jour, ma mémoire » de Michèle Rakotoson, « Noirs paradis » de R. Lykson et « Introspection » de P. Handke.

 

Thomas Laurent

Après des études de piano et de saxophone au Conservatoire, Thomas se met tout d’abord à l’harmonica diatonique et au blues, puis découvre le jazz et le chromatique. Il prend des cours d’harmonica chromatique régulièrement avec Laurent Maur pendant 2 ans, suit un cursus de musicien professionnel dans une école appartenant à la Fédération Nationale des Ecoles d’Influences Jazz au saxophone et à l’harmonica, puis se produit professionnellement dans plusieurs projets dont :

– Orange street (musique jamaïcaine)
– Le quintet du saxophoniste Raphael Herlem (jazz, groove, latin)
– En duo avec le pianiste/clavieriste Zad Dupuit
– Avec la formation blues et musique malgache de Tao Ravao

Yousef Zayed & Thomas Laurent

Yousef Zayed, oud

Né en 1982 à Jérusalem, Yousef Zayed a commencé à jouer des instruments de percussion à l’âge de 11 ans. Il a étudié et obtenu ses Prix d’oud et de percussions au Conservatoire National d’Edward Said à Ramallah. Il a joué dans plusieurs groupes de musique de renom en Palestine,  dont Karloma, Awj, Al-Funoin Folk Danse Group et First Ramallah Group for Music and Dance.

Zayed a travaillé à l’association Sabreen pour le développement artistique et enseigné la percussion orientale au Conservatoire d’Edward Said à Ramallah. Actuellement, Zayed étudie les percussions classiques au Conservatoire de Gennevilliers à Paris.

Thomas Laurent, harmonica

Après des études de piano et de saxophone au Conservatoire, Thomas se met tout d’abord à l’harmonica diatonique et au blues, puis découvre le jazz et le chromatique. Il prend des cours d’harmonica chromatique régulièrement avec Laurent Maur pendant deux ans, suit un cursus de musicien professionnel dans une école appartenant à la Fédération Nationale des Écoles d’Influences Jazz au saxophone et à l’harmonica, puis se produit professionnellement dans plusieurs projets dont :

  • Orange street (musique jamaïcaine)
  • Le quintet du saxophoniste Raphael Herlem (jazz, groove, latin)
  • En duo avec le pianiste/clavieriste Zad Dupuit
  • Avec la formation blues et musique malgache de Tao Ravao

Qaïs Saadi

 À propos

L’hôpital, au sens moderne, existe dans le monde arabe depuis le 8ème siècle. La lecture des textes classiques nous apprend que l’on trouvait dans ces hôpitaux d’autrefois de multiples salles de chirurgie, d’ophtalmie, de dysenterie, une pharmacie, un dispensaire, des dépôts de vivres et des musiciens ! Les textes nous apprennent également que les séances de musique étaient régulières dans les asiles d’aliénés. Rien d’étonnant à ce que l’on fit bénéficier des vertus thérapeutiques de la musique aussi bien le malade atteint d’une affection physique que celui qui l’était d’une affection mentale, car la pratique du maqâm arabe – des modes musicaux – est intimement liée à l’ethos et aux mouvements de l’âme.

La musique arabe dans sa plus simple expression peut être réduite au chant, secondé par le oud qui l’accompagne, lui répond et parfois même s’en affranchit. Le premier, constamment posé, serein, l’autre se faisant tantôt doux et caressant, tantôt fougueux et sauvage, suscitant l’apaisement et la sérénité, puis l’exaltation, la fougue, avant le retour au calme. De par l’étendue de l’aire géographique sur laquelle il s’étend, le monde arabe est riche de la multitude de ses composants ethno-culturels (ceux de la Méditerranée, de l’Afrique et d’Asie Mineure), et c’est à foison que cette richesse transparaît dans ses musiques.

Qaïs Saadi propose un voyage raconté et commenté à travers ce riche univers de la musique arabe magrébine et moyen-orientale.

Qaïs Saadi, oud et chant

Né à Alger, il a étudié le oud au Caire auprès du maître irakien Naseer Shamma et du jeune maître Hazem Shaheen, puis à Damas avec le maître Hussein Sabsaby, tout en continuant de jouer la musique arabo-andalouse de sa terre natale. Profondément attaché aux traditions et répertoires de la musique arabe qu’il ne cesse de pratiquer et d’approfondir, Qaïs Saadi n’en demeure pas moins irrésistiblement attiré par la rencontre d’univers et de langages musicaux autres. Ainsi, il a réalisé en 2008 un disque de chansons originales pour enfants en arabe (Chante et découvre l’arabe, ABC Melody), qui a par la suite été adapté et édité en Australie, en Grande Bretagne et en Italie. Il a collaboré avec plusieurs artistes de divers horizons, dont la tape dancer Roxanne Butterfly (Auditorium de Lyon), le danseur Alain Alexandre (en duo au Palais du Glaoui de Marrakech) et l’Ensemble El Mawsili (UNESCO, Théâtre des Champs-Elysées, Institut du Monde Arabe, MC 93 Bobigny).

 

Sevan Manoukian & Rouben Haroutunian

Le duo propose un répertoire composé de mélodies traditionnelles et liturgiques arméniennes, mis en relief par la voix de soprano de Sevan Manoukian, et de musique espagnole du XVIIème siècle (« Tonos Humanos », airs de José Marin).

Sevan Manoukian

Sevan Manoukian étudie le chant dans la classe de Mady Mesplé où elle obtient les médailles d’or en chant et art lyrique. Elle interprète les rôles de Suzanne, La Reine de la Nuit, Zerline, Olympia, Carolina (Le Mariage Secret de Cimarosa), Belinda (Didon and Enea de Purcell), Serpina (Serva Padrona de Pergolesi), l’Amour (Orphée et Euridyce de Glück)…Elle est Eva dans Ta Bouche de Maurice Yvain au théâtre de la Madeleine en 2004 (spectacle récompensé aux Molières 2004). Elle interprète également les héroïnes Offenbach dans Tromb’al’cazar, le 66, Le Violoneux ; elle est Pauline et Louise dans La Vie Parisienne, Fleuret d’te et la Princesse Hermia dans Barbe Bleue à l’Opéra de Clermont- Ferrand, Rennes, Harlem et Zwöle au Pays-Bas .

En 2005, elle participe à une série de concerts Bernstein avec l’orchestre de Picardie dirigé par Pascal Verrot et Kim Criswell suite à une session « Comédie Musicale » à l’abbaye de Royaumont. En 2006, elle est de nouveau à Royaumont  pour une session et une série de concerts  » Offenbach « dirigés par Pascal Verrot et Michel Sénéchal. Elle prend part à la création musicale pour le Jeune Public et crée les œuvres de François Bou, Coralie Fayolle, Gérard Condé et Régis Campo à l’opéra de Rennes, Angers, Tours, Besançon et Reims avec l’ensemble 2E2M dirigé par Pierre Roullier.

Toujours dans le domaine de la musique contemporaine, elle crée le rôle d’Estelle dans Les Orages Désirés de Gérard Condé à Radio France  avec l’Orchestre Philharmonique de la Radio sous la direction de Kirill Karabit (diffusé sur France Musique en 2004) ainsi que le rôle de La Femme dans Le Flâneur, opéra électroacoustique de Jean-Louis Clot avec le GMEM de Marseille.

Elle participe à la création de Vertiges II  de Jean-Pierre Drouet à l’opéra de Limoges et au Kampnagel de Hambourg dans la mise en scène de Christine Dormoy et sous la direction musicale de Philippe Nahon (reprise en 2009 au Konzerthaus de Berlin). Elle est Mathilde dans Génitrix de Lazlo Tihanyi d’après l’œuvre de François Mauriac à l’Opéra de Bordeaux et au Festival de Printemps de Budapest . En 2008,elle joue les rôles de Raïssa et de Saïda dans Les Sacrifiées de Thierry Pécou d’après la pièce de Laurent Gaudé, mis en scène par Christian Gagneron, avec l’ensemble TM+,en tournée avec l’Arcal (théâtre de Nanterre, Opéra de Massy, Reims et Rouen).

Voir aussi : L’Amusette lyrique

Rouben Haroutunian

Après des études musicales complètes au Conservatoire National de Téhéran en violon et guitare classique, Rouben Haroutunian va étudier la guitare classique à Paris, notamment à la Schola Cantorum et devient professeur de guitare classique au Centre Culturel de Fontenay-aux-Roses.

Membre fondateur de l’ensemble de musique arménienne Kotchnak, il a participé à de nombreux concerts et tournées en France, en Europe et aux Etats-Unis. De 1985 à 1991 il devient directeur artistique du Festival International de guitare et de danse du Lavedan (Hautes Pyrénées). Il a également participé a des créations musicales pour la compagnie Aia (Atelier international de l’acteur) et pour le cinéma : Le chant mystérieux du silence, réalisé par Régis Ghezelbash, et Génération, réalisé par Thomas Malsoute.

Irish Promenade

Trio Irlandais

Sophie Bardou (violon), Philippe Hunsinger (irish bouzouki) et Baptiste Rivaud (flûte) sillonnent depuis longtemps les scènes de musique irlandaise dans différentes formations. Aujourd’hui en trio, ils vous proposent un voyage à travers le répertoire traditionnel irlandais. La plupart des airs choisis sont des airs de danse, réarrangés spécialement et représentatifs de la diversité du répertoire.

Laissez-vous porter par leur musique, elle vous entrainera sans effort d’un bout à l’autre de l’Irlande.

Sophie Bardou, violon

Sophie Bardou est passionnée de musique irlandaise, elle  a étudié le violon traditionnel irlandais à la Willie Clancy Summer School (Irlande) et est aussi passée par l’école professionnelle de jazz Centre des Musiques Didier Lockwood. Elle  a participé à la création du groupe Time To Time et du Dusty Feet Ceili Band. Elle donne également des cours de violon irlandais à l’Association Irlandaise de Paris.

Philippe Hunsinger, bouzouki irlandais

Brillant guitariste, Philippe Hunsinger s’est laissé charmer par le bouzouki, à l’écoute de ses maîtres Donal Lunny, Paul Brady, Andy Irvine, Alec Finn.
Compositeur et arrangeur du groupe, Philippe met également son talent au service de diverses expériences musicales (O’Stravaganza, Le Gop, Mugar, Taxi Mauve…). Il a également joué en duo avec deux légendes de la musique irlandaise : Paddy Keenan et Matt Molloy.

Baptiste Rivaud, flûtes

Après avoir étudié le violoncelle pendant une dizaine d’années, Baptiste Rivaud se prend de passion pour la flûte, avec la musique tzigane puis la musique irlandaise.

Avide d’expériences, Baptiste joue également avec les groupes Anios, Keeva et la compagnie de danse irlandaise Celti’c Dance Cie.

Guillaume Barraud & Matthias Labbé

Dans la culture indienne, le yoga du son ou Naad Yoga est une voie de guérison du corps et de l’esprit. La musique classique de l’Inde du Nord (appelée musique hindoustanie) s’inscrit aussi dans cette tradition. Au fil des raagas, « entités » musicales en relation avec un sentiment ou une heure de la journée, le duo acoustique invoque la joie, la tristesse, la dévotion, ou encore l’aube, le printemps, la mousson… Le raaga Malkauns est bien connu pour ses vertus thérapeutiques.

Le chant très doux et accessible de la flûte en bambou, mêlé au son raffiné du tabla, nous apaise et nous revitalise. Guillaume Barraud et Matthias Labbé proposent une palette d’émotions et de rythmes jalonnés d’explications.

Guillaume Barraud, flûte bansuri & flûte shank

Spécialiste de la flûte bansouri, Guillaume Barraud s’est dédié entièrement à la musique classique du nord de l’Inde, auprès du légendaire Hariprasad Chaurasia, pendant plusieurs années à Bombay. Il suit en parallèle l’enseignement de Pdt Rajendra Prasanna. Profondément immergé dans la culture hindoustanie, il a su assimiler l’esprit et l’authenticité de la tradition.

En Inde, on le remarque aux côtés d’Arnab Chakrabarty, Anirban Roy Chowdhury, Babulal & Naveen Gandharva, T.S.Nandakumar, Rakesh Chaurasia, Zuber Shaikh… Au-delà de sa connaissance du répertoire traditionnel et de sa maîtrise technique, on est touché d’emblée par son jeu sensible et expressif. Guillaume s’impose rapidement comme un concertiste soliste notoire du récital traditionnel de bansouri. Musicien éclectique, il s’investit dans des projets de création très variés : Atman Project, Foula, Arbols & Meloditerranée…Il est aussi compositeur/arrangeur d’œuvres originales en cours de réalisation… Au fil des rencontres, il joue avec des musiciens remarquables tels que Levent Yildirim, Manu Eveno (Tryo), Erkan Ogür & Misirli Ahmet (Turquie, 2005), Peter Hebert, Said Chraibi, et participe à la tournée européenne estivale « Vertiges » du cinéaste Tony Gatlif (2007)…

À Paris, il enseigne son art et œuvre pour la promotion de la musique classique hindoustanie et des musiques du monde avec son association Yaman. Nourri de l’Inde et de ses nombreux voyages, Guillaume développe une musique métissée et envoûtante.

 

Matthias Labbé, tablas & mridangam

Musicien, percussionniste, les voyages lui ont permis d’apprendre des techniques et des instruments variés : la musique indienne, la musique arabe et la musique caribéenne. Il étudie particulièrement le Tabla avec Anindo Chaterjee à Calcutta depuis 1998 lors de séjours réguliers, le mridangam avec V. Sivakumar à Pondicherry depuis 2008, le tambour iranien (tombak) au CNR de Rueil-Malmaison et le tambour arabe (darbuka) notamment au conservatoire d’Oran.

Il est l’un des meilleurs tablaistes de sa génération. Son niveau lui permet d’accompagner des artistes indiens lors de leurs passages en France. Il travaille actuellement dans un ensemble indien Aarohi, tourne avec le spectacle « Conte des Vetalas » de la compagnie Sylenpso, enseigne le tabla dans le centre culturel indien Soleil d’or.

Le voyage sonore est une exposition-spectacle jeune public qu’il a conçue pour faire connaître les musiques traditionnelles et bien sûr pour éduquer les enfants. Matthias a également conçu des supports pédagogiques pour promouvoir l’activité artistique à l’école et dans les centres de loisirs.

Trio Belconte

Belconte

Matias Chebel

Comédien et chanteur, issu de l’école de théâtre de Guillermo Angelelli à Buenos Aires, sa ville natale, il rejoint en 1995 la compagnie Viajeros et continue sa formation auprès de Eugenio Barba, Julia Varley, César Brie et Raquel Sokolowicz. Il s’installe à Paris en 2002 et poursuit sa formation de chanteur avec Haim Isaacs (Roy Hart Théâtre), Jean Pierre Blivet, Agnès Stochetti, Daniele Dinant et Géraldine Ros. En tant qu’interprète il a participé aux créations du Théâtre du Sablier (Prosper Diss), Cie. de la Mentira (Leonardo Montecchia), Théâtre A Ciel Ouvert, Cie. Montalvo Hervieu, Fabrica Teatro, Compagnie Dos à Deux et chante dans la version française du musical Le Roi Lion.

Carlos Bernardo

Carlos Bernardo, guitariste, multi-instrumentiste et compositeur d’origine brésilienne, a d’abord été l’assistant du compositeur Jean-Jacques Lemêtre au Théâtre du Soleil de 1999 à 2003. En 2014 il devient membre de la compagnie Toda Via Teatro dirigée par l’argentine Paula Giusti et a composé et interprété en direct la musique de tous ses spectacles depuis.

Au Brésil entre 2003 et 2011 il a collaboré avec les compagnies de théâtre Amok Teatro, Grupo Hombu, Cie. do Pequeno Gesto ainsi qu’avec les metteurs en scène Aderbal Freire Filho et Augusto Madeira. En 2022 il a composé la musique pour les spectacles des compagnies Dhang-Dhang (Rimbaud, Cavalcades!) et la Cie. La Mouette Rêveuse (Elle & Stick) – jeune public. Il a également publié les disques Pacifico en 1995, Agua Nova en 2002, Liber Abaci featuring Emilio Martins en 2011 et Trio avec Simon Tailleu et Joe Quitzke en 2014. Au cinéma, Carlos Bernardo a notamment collaboré avec le réalisateur marocain Hicham Ayouch (bande originale de Abdelinho – 2022) et avec la compositrice Flavia Tygel (Torre das Donzelas Tour des jeunes filles – 2018). Il a été formé à la guitare par Nelson Faria et Toninho Horta.


Pablo Contestabile

Comédien et musicien argentin (voix, accordéon et bombo), Pablo Contestabile  a commencé sa formation théâtrale avec Guillermo Angelelli, disciple de Eugenio Barba en Argentine ; Carlo Boso, Norman Taylor, Haim Isaacs, Tapa Sudana, Paul André Sagel, Mas Soegeng, Patricia Jaïs, en France ; Philippe Gaulier et les membres du Théâtre de Complicité à Londres. Il crée avec Sophie Gazel le Théâtre Organic en 2000 et organise tous les ans le Festival International de Formation de l’Acteur à Buenos Aires et en France. Il joue dans différentes compagnies de théâtre en France, en Espagne, en Suisse et en Argentine et enseigne le théâtre avec un attachement particulier pour toutes les pratiques engageant le corps et la voix. Pablo Contestabile a joué en tant que comédien et musicien dans les créations du Théâtre Organic « Music Hall » de Jean-Luc Lagarce, « Le Langage des Cravates » de Sophie Gazel, « La Trilogie des Muses » et « Patito et Maryan » de la Compagnie Awa, le spectacle de cirque « Pas de quartier » de la Cie des Frères Kazamaroffs. Il chante également dans un quintette de musique argentine « Atchalaï ».