Garçons fragiles

Garçons Fragiles a été créé en 2018 par Raphaël Otchakowsky et Franco Mannara, déjà partenaires dans divers projets (musicaux, théâtraux), dans le désir de croiser leurs différentes pratiques et d’y découvrir de nouveaux terrains de jeu. Tous deux multi-instrumentistes et chanteurs, habitués de la musique improvisée, Raphaël est aussi rappeur et Franco auteur de roman noir.
Leur première expérimentation a donné naissance à l’album « Je m’appelle Birdy –Soundtrack », disque composé autour d’extraits du premier roman de Franco (Je m’appelle Birdy – Ed Calmann Lévy).
Un nouvel album est en préparation en 2022.

 


Raphaël Otchakowsky est un musicien, comédien et pédagogue multipass, (batterie, chant moderne et lyrique, rap, beat box, M.A.O.). Il travaille régulièrement avec les compagnies de théâtre et de danse, les conservatoires, les associations de quartiers, dans le scolaire, dans les quartiers dits “prioritaires”, mais aussi dans le monde carcéral. Son œuvre sert toujours de point d’impulsion à la transmission artistique.

Il rappe et chante dans « Wizard Soul », en abordant sous un œil faussement naïf les travers de notre société. Il s’essaye à la musique improvisée et affectionne tout particulièrement le chant sacré et le chant lyrique. C’est dans l’album « Kairos » de Mätisse qu’il commence à développer son propre répertoire de chanteur haute-contre. Son dernier groupe « Garçons Fragiles » avec le musicien et romancier Franco Mannara sortira son 1er EP au printemps 2023.

Parallèlement, il participe à de grandes œuvres collectives tel que « Orestie », écrit par D’ de Kabal d’après Eschyle, « Monstres : On ne danse pas pour rien » de Delavallet Bidiefono, ou « Akila, le tissu d’Antigone » création de la compagnie Lumière d’Août, écrit et mise en scène par Marine Bachelot N’Guyen.

A la manière d’un « homme nombreux », il travaille, seul ou accompagné, avec une loopstation le sampling vocal et environnemental, dans des espaces qui croisent les expressions tel que Wändalism avec la claveciniste Maryna Voznyuk, ou le calligraphe Maaya Wakasugi.

Dernièrement avec la danseuse de flamenco Lili Lekmouli, il cofonde la Compagnie Le Bleu du Feu. Une toute première commande, « Notre théâtre : techniques de pointe expliquées à nos voisins » , est délivrée à Bataville au Festival des Antipodes en septembre 2022.

 


Pur produit du rock underground parisien, Franco Mannara, auteur, compositeur, interprète, bidouilleur et destructeur sonore a, par sa curiosité et sa soif d’expérience, construit un parcours atypique et iconoclaste.

Fondateur entre autres du groupe Spoke Orkestra, il se produit dans toute la France avec différents projets.

Il publie depuis 2017 des polars (Je m’appelle Birdy, Duplicata, Antépisode) chez Calmann Levy et aux Livres de Poche.

A coté de ses trois albums solos et des quatre albums du Spoke Orchestra, d’autres projets sont nés. On retrouve Franco Mannara dans TrioSkyzoPhony, Ma Colère, La Théorie du K.O. avec Marc Ducret, D’ de Kabal, Harragas avec Franck Vaillant et Abd el Haq, Stratégies obliques avec Benoît Delbecq et D’ de Kabal ou les quartets vocaux The 1234’s et Les Daronz.

On le croise régulièrement au théâtre notamment avec la compagnie Riposte et la Compagnie du Bredin, ou dans des projets plus éphémères.

En 2019 il crée Bingo Fury avec Raphaël Otchakowsky, un nouveau terrain de jeu où se croisent musiques urbaines, loop stations et mélodies pop.

Il est par ailleurs coach vocal et coach scénique au Studio des Variétés et dans diverses structures en France et titulaire du D.E de professeur de chant en musique actuelle.

 

Garçons Fragiles et Tournesol: projet Je m’exprime donc je suis 

Mwano

Il slam en groupe ou en solo. Liant intimement le rythme et le texte, le sens et la forme, le sampling et l’interprétation, ce slammeur n’hésite pas à piocher ses influences là où bon lui semble : des Roots à Gainsbourg, de Bobby Lapointe à Rocé, d’MF Doom à Miles Davis…

Mwano aime apporter une autre idée du rap, fidèle aux valeurs initiales du mouvement hip-hop mais ne se privant pas de certaines expérimentations auditives. Il participe à d’autres créations, à mi-chemin entre la poésie, le rap et le théâtre. En plus du spectacle Les Fables de Jean de les Egouts, son premier texte et concert jeune public, on citera pêle-mêle les projets Utopies grinçantes avec la slameuse Law et le multi-instrumentiste David Bultel, ou encore Bonjour collègue avec les comédiennes Louise Wailly et Muriel Cocquet et Law. Mwano crée et anime également des modules d’ateliers d’écriture/mise en voix rap et slam depuis 2008 au sein de la Générale d’Imaginaire

Lexie T

La légende raconte que Lexie T babillait déjà en rythme dès sa naissance, stupéfiant son entourage de par sa prestance précoce. Aujourd’hui, droite dans ses bottes, elle assume son titre de double-championne de France de beatbox. Ouverte à tous les styles, avide de découvertes sonores et musicales, elle commence par la batterie et la basse avant de rencontrer en 2011 la belle et grande famille du beatbox à l’occasion d’un stage d’initiation.

Le début d’une histoire d’amour vouée à durer, puisqu’elle se découvre soudain un don et un intérêt grandissants pour cette cinquième discipline du mouvement hip-hop, souvent éclipsée par ses quatre grandes sœurs : le rap, le deejaying, le graff et la danse. Ensuite, tout s’enchaîne très vite : les jams se multiplient et, séduite par l’esprit de partage et d’ouverture de la communauté des beatboxeurs, Lexie T s’investit à fond dans l’art de la boîte à rythme humaine, dépassant la simple imitation de la machine en lui donnant une dimension artistique incontestable. Depuis 2013, en solo ou en groupe, elle enchaîne les concerts et les performances : Spraxy Ladies, duo de beatbox féminin, Merta, groupe de rap acoustique, Les Fables de Jean de les Egouts, concert théâtralisé jeune public produit par la Générale d’Imaginaire, Hexpress, groupe vocal alliant chant, rap et beatbox ou encore Une cosmonaute est un souci dans notre galaxie, une pièce de théâtre jeune public de L’Embellie Compagnie.

Aujourd’hui, Lexie T se lance dans une nouvelle forme solo, accompagnée de sa fidèle pédale de boucles. Au-delà du beatbox, elle plonge de manière prometteuse dans l’écriture de textes syncopés et bourrés d’allitérations, traitant des déboires de sa génération. Elle rappe sur ses instrumentales organiques, qu’elle compose et décompose en live devant un public presque toujours séduit par son énergie et par l’amour de son art, qu’elle nous communique le plus naturellement du monde, avec un talent indéniable.