Raphaël Otchakowski

Raphaël Otchakowsky est un musicien, comédien et pédagogue multipass, (batterie, chant moderne et lyrique, rap, beat box, M.A.O.). Il travaille régulièrement avec les compagnies de théâtre et de danse, les conservatoires, les associations de quartiers, dans le scolaire, dans les quartiers dits “prioritaires”, mais aussi dans le monde carcéral. Son œuvre sert toujours de point d’impulsion à la transmission artistique.

Il rappe et chante dans « Wizard Soul », en abordant sous un œil faussement naïf les travers de notre société. Il s’essaye à la musique improvisée et affectionne tout particulièrement le chant sacré et le chant lyrique. C’est dans l’album « Kairos » de Mätisse qu’il commence à développer son propre répertoire de chanteur haute-contre. Son dernier groupe « Garçons Fragiles » avec le musicien et romancier Franco Mannara sortira son 1er EP au printemps 2023.

Parallèlement à ça, il participe à de grandes œuvres collectives tel que « Orestie », écrit par D’ de Kabal d’après Eschyle, « Monstres : On ne danse pas pour rien » de Delavallet Bidiefono, ou « Akila, le tissu d’Antigone » création de la compagnie Lumière d’Août, écrit et mise en scène par Marine Bachelot N’Guyen.

A la manière d’un « homme nombreux », il travaille, seul ou accompagné, avec une loopstation le sampling vocal et environnemental, dans des espaces qui croisent les expressions tel que Wändalism avec la claveciniste Maryna Voznyuk, ou le calligraphe Maaya Wakasugi.

Dernièrement avec la danseuse de flamenco Lili Lekmouli, il cofonde la Compagnie Le Bleu du Feu. Une toute première commande, « Notre théâtre : techniques de pointe expliquées à nos voisins » , est délivrée à Bataville au Festival des Antipodes en septembre 2022.

 

Garçons fragiles
Avec Franco Mannara

Muni de deux loopstations, ce duo de slameurs, chanteurs et multi-instrumentistes oscille entre musiques urbaines et mélodies pop, tout en laissant libre cours à son goût pour l’improvisation.

Garçons Fragiles a été créé en 2018 par Raphaël Otchakowsky et Franco Mannara, déjà partenaires dans divers projets (musicaux, théâtraux), dans le désir de croiser leurs différentes pratiques et d’y découvrir de nouveaux terrains de jeu. 

Leur première expérimentation a donné naissance à l’album « Je m’appelle Birdy –Soundtrack », disque composé autour d’extraits du premier roman de Franco (Je m’appelle Birdy – Ed Calmann Lévy). Un nouvel album est en préparation en 2022.

Mwano

Il slam en groupe ou en solo. Liant intimement le rythme et le texte, le sens et la forme, le sampling et l’interprétation, ce slammeur n’hésite pas à piocher ses influences là où bon lui semble : des Roots à Gainsbourg, de Bobby Lapointe à Rocé, d’MF Doom à Miles Davis…

Mwano aime apporter une autre idée du rap, fidèle aux valeurs initiales du mouvement hip-hop mais ne se privant pas de certaines expérimentations auditives. Il participe à d’autres créations, à mi-chemin entre la poésie, le rap et le théâtre. En plus du spectacle Les Fables de Jean de les Egouts, son premier texte et concert jeune public, on citera pêle-mêle les projets Utopies grinçantes avec la slameuse Law et le multi-instrumentiste David Bultel, ou encore Bonjour collègue avec les comédiennes Louise Wailly et Muriel Cocquet et Law. Mwano crée et anime également des modules d’ateliers d’écriture/mise en voix rap et slam depuis 2008 au sein de la Générale d’Imaginaire

Lexie T

La légende raconte que Lexie T babillait déjà en rythme dès sa naissance, stupéfiant son entourage de par sa prestance précoce. Aujourd’hui, droite dans ses bottes, elle assume son titre de double-championne de France de beatbox. Ouverte à tous les styles, avide de découvertes sonores et musicales, elle commence par la batterie et la basse avant de rencontrer en 2011 la belle et grande famille du beatbox à l’occasion d’un stage d’initiation.

Le début d’une histoire d’amour vouée à durer, puisqu’elle se découvre soudain un don et un intérêt grandissants pour cette cinquième discipline du mouvement hip-hop, souvent éclipsée par ses quatre grandes sœurs : le rap, le deejaying, le graff et la danse. Ensuite, tout s’enchaîne très vite : les jams se multiplient et, séduite par l’esprit de partage et d’ouverture de la communauté des beatboxeurs, Lexie T s’investit à fond dans l’art de la boîte à rythme humaine, dépassant la simple imitation de la machine en lui donnant une dimension artistique incontestable. Depuis 2013, en solo ou en groupe, elle enchaîne les concerts et les performances : Spraxy Ladies, duo de beatbox féminin, Merta, groupe de rap acoustique, Les Fables de Jean de les Egouts, concert théâtralisé jeune public produit par la Générale d’Imaginaire, Hexpress, groupe vocal alliant chant, rap et beatbox ou encore Une cosmonaute est un souci dans notre galaxie, une pièce de théâtre jeune public de L’Embellie Compagnie.

Aujourd’hui, Lexie T se lance dans une nouvelle forme solo, accompagnée de sa fidèle pédale de boucles. Au-delà du beatbox, elle plonge de manière prometteuse dans l’écriture de textes syncopés et bourrés d’allitérations, traitant des déboires de sa génération. Elle rappe sur ses instrumentales organiques, qu’elle compose et décompose en live devant un public presque toujours séduit par son énergie et par l’amour de son art, qu’elle nous communique le plus naturellement du monde, avec un talent indéniable.