Sandrine Eyglier & Michel Glasko
Ce duo de musiciens propose un programme virtuose d’airs d’opéra et d’opérettes du répertoire, mettant à la fois en valeur les performances vocales de Sandrine Eyglier, soprano, et les qualités de musicien et d’arrangeur de Michel Glasko, accordéoniste. En effet, ce duo d’artistes constitue une forme artistique originale, puisque le piano ou l’orchestre sont élégamment remplacés par l’accordéon au gré des airs. Ceci leur donne donc une liberté totale de choix de répertoire : de la Veuve Joyeuse aux mélodies de Kurt Weill (Youkali, Je ne t’aime pas), d’airs de Satie (La diva de l’empire, Je te veux) à ceux d’Offenbach (La grande duchesse de Gérolstein),… Le cabaret s’invite même à l’opéra avec quelques airs fameux : Tu me négliges , La cucaracha, Le tango stupéfiant.
Sandrine Eyglier, soprano
Sandrine Eyglier travaille tout d’abord au conservatoire de Marseille, puis elle entre au Conservatoire National Supérieur de Paris dans la classe d’Andréa Guiot et à l’Ecole de l’Opéra de Paris pour parfaire ses études. Lauréate des concours de Marmande, de Vienne (Belvedere) et Barcelone (Viñas), elle suit également les master-classes de Dame Gwyneth Jones et Renata Scotto. Elle débute sa carrière avec de nombreux récitals de mélodies et Lieder et la Voix Humaine de Francis Poulenc.
Habituée de la scène grâce à onze années de danse classique et de caractère, elle est aussi à l’aise dans le répertoire d’opérette (la Grande Duchesse de Gerolstein, la Veuve joyeuse, le Pays du sourire, la Chauve Souris, Comtesse Maritza), que dans le répertoire d’opéra. Elle aborde ainsi des ouvrages tels que Mireille (rôle titre), Eugène Onéguine (Tatiana), La Bohème (Musetta) et Don Giovanni (Donna Anna et Donna Elvira), Faust (Marguerite), mais aussi Parsifal (écuyer et fille fleur), Das Rheingold et Götterdämmerung (Woglinde), Die Walküre (Ortlinde,Sieglinde), Elektra (die Vertraue, Chrysotémis). A l’étranger elle se voit confier les rôles d’Agathe (Der Freischütz) au Festspielhaus de Salzbourg, Donna Anna (Don Giovanni) à l’opéra de Cologne, le Roi David d’Honegger à la Beethovenshalle de Bonn, Donna Elvira (Don Giovanni) en tournée en France et en Belgique, Elektra à Lisbonne (die Vertraue et Chrysotémis).
Lors des prochaines saisons, elle ajoutera Aida (rôle titre), Madame Lidoine (Dialogues des Carmélites) et Elsa (Lohengrin) à son répertoire. Elle se produit également en concert, dans des Å“uvres de Beethoven (IXème symphonie), Dvorà k (messe en ré – stabat mater), Rossini (stabat mater), Pergolesi (stabat mater), Bruckner (Requiem), Brahms (Requiem),Massenet (Marie-Madeleine), et notamment avec l’Orchestre Symphonique de Mulhouse pour Le Paradis et la Peri de Schumann et le Requiem de Verdi. La fidélité du chef Michel Piquemal lui a permis de se produire dans de nombreux festivals pour des Å“uvres d’oratorio très variées.
Elle est depuis 3 ans invitée par le Festival Musiques Interdites de Marseille, où elle a interprété le « Requiem de Therezin » (Verdi) et la création de « L’hirondelle inattendue » de Simon Lachs qui a fait l’objet d’un enregistrement avec l’orchestre de la radio polonaise (Varsovie). Membre du Quatuor Aelise, elle se produit régulièrement dans des œuvres de Brahms et Schumann notamment au Théâtre des Champs Elysées et au festival de La Prée dans une formation insolite avec accordéon et contrebasse.
Elle aborde également le répertoire contemporain avec des œuvres de F. Durieu et participe à l’enregistrement de Micromégas de Paul Méfano (nommé aux Victoires de la Musique) dans le cadre du festival de Radio France.
Michel Glasko, accordéon
Michel Glasko, parallèlement à la pratique du violoncelle, a étudié l’accordéon à Verdun auprès de Francis Carpentier. Il est également diplômé en Musicologie de l’Université de la Sorbonne et du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Ce solide bagage classique ainsi que sa curiosité l’ont conduit à explorer des territoires musicaux très variés : l’opéra, la musique de cirque, le rock … avec une prédilection pour l’univers de la chanson. Aujourd’hui, il accompagne de nombreux chanteurs en France et à l’étranger (Allemagne, Russie, Japon, Chine, Canada…).
En 2003, les disques de Mathieu Rosaz et Rue de la Muette – à l’enregistrement desquels il a participé – ont été distingués d’un label « coup de cÅ“ur » de la prestigieuse Académie Charles Cros. Avec la soprano Lucie Fouquet, il a produit un spectacle « Cotillon ». Il participe aussi à deux formations originales : l’Amusette baroque, avec flûtes et accordéon et l’Amusette lyrique, avec les chanteurs Lucie Fouquet, soprano, et Jean-Christophe Hurtaud, ténor. Il accompagne le quatuor vocal Aelise au sein de la formation l’Accord de Sixte, pour un programme autour de Brahms et Schumann.
Ces univers très variés, du classique au tango, en passant par la chanson, le rock ou Erik Satie font de lui un accordéoniste éclectique, créatif et sensible.