Anusha Cherer est une artiste de Bharatanatyam, chorégraphe, comédienne et professeure de danse basée à Paris.
Formée dès son plus jeune âge à la danse classique, Anusha Cherer étudie le Bharatanatyam auprès de Srimati Sivaselvi Sarkar. Après avoir passé son Aranguetram – 1er récital solo – elle effectue plusieurs séjours en Inde afin de se perfectionner, notamment dans l’art de l’abhinaya, auprès d’artistes de renommée internationale.
Parallèlement à sa carrière de danseuse, Anusha Cherer suit une formation d’art dramatique au Studio Pygmalion. Elle est amenée à travailler sur différents projets de théâtre, spectacles pour enfant et tournages en tant que comédienne.
Anusha Cherer se produit depuis plus de vingt ans en France ainsi qu’à l’étranger en tant que danseuse soliste et en collaboration avec de nombreux artistes. Actuellement, elle enseigne le Bharatanatyam à Paris au sein de l’association Shantam qu’elle a fondée en 2012.
Hind Taoufiq
Hind Taoufiq est danseuse chorégraphe spécialisée dans les danses du Maroc, d’Égypte et du Moyen-Orient. Native de Marrakech, son enfance fût bercée par les musiques marocaines, les grands classiques de la musique orientale et les films de l’âge d’or du cinéma égyptien. À l’âge de 19 ans, elle arrive en France pour poursuivre ses études supérieures et entre dans le milieu parisien de la danse orientale.
Son premier professeur, Zaza Hassan, l’intègre très vite à sa troupe et lui offre l’opportunité de faire ses premiers pas sur scène. Elle devient ensuite assistante de Mayodi et interprète dans les spectacles de sa troupe, « El Noujoum ». Toujours en quête de perfectionnement, elle danse auprès de grands maîtres comme Aèda Nour, Dina, Yousry Sharif ou encore Momo Kadous. Régulièrement invitée à se produire sur scène et à enseigner en France et à l’étranger, Hind Taoufiq participe activement à l’émergence d’une nouvelle génération de danseurs orientaux incarnant la réalité contemporaine du monde arabe.
Héloïse Bourdon
Héloïse Bourdon est régulièrement conviée à se produire au Japon dans le cadre de la programmation du Kyoto Arima Ballet. Elle y danse notamment Kitri dans Don Quichotte, aux côtés du danseur Etoile Karl Paquette, et Juliette dans Roméo et Juliette (versions de F. Bourgeois, Maître de Ballet de l’Opéra de Paris). »
En avril 2016, Héloïse Bourdon danse sur la scène du prestigieux Théâtre Marinsky de Saint Petersbourg à la demande de son Directeur de la danse Yuri Fateev qui l’a qualifiée à la télévision Russe « d’ange de la danse ». Elle interprète le mytique rôle d’Odette-Odile dans Le lac des Cygnes (version Sergeyev) aux côtés de l’Etoile Timur Askerov.
En juillet 2016, elle est artiste invitée des Étés de la danse du Bolchoi de Moscou où elle danse Clara de Casse noisette et Kitri de Don Quichotte en compagnie de Jérémy-Loup Quer, sujet de l’Opéra de Paris.
Biographie :
2000 : entre à l’École de Danse de Nanterre
2007 : est engagée à 16 ans dans le Corps de ballet
2009 : Coryphée
2010 : Sujet ; Prix du Cercle Carpeaux
2011 : Prix de l’AROP
2018 : Première danseuse
Principaux rôles :
Agon, Sérénade, Le palais de cristal (Balanchine)
La danseuse en jaune dans Dances at the Gathering, Variations Goldberg (Robbins)
Soliste principale dans Etudes (Lander)
Dadjé dans La source (J.G. Bart)
Paquita (Lacotte d’après Mazilier et Petipa)
Myrtha dans Giselle (d’après Coralli et Perrot)
AndréAuria (E. Lock)
Orphée et Eurydice (P. Bausch)
Troisième symphonie de Gustav Mahler (Neumeier)
Odette-Odile dans Le lac des cygnes (version Noureev)
Nikiya dans La Bayadère (Version Noureev)
La princesse Aurore dans La Belle au bois dormant (Version Noureev)
Clara dans Casse noisette (version Noureev)
Compagnie Pasarela
La compagnie Pasarela
Forte du succès de sa première création Ephe & Ïna en 2006, Flora Sans fonde la compagnie Pasarela pour y développer son travail de création autour des relations danse-mot, danse-musique, danse-image, dans un esprit tant poétique que ludique. La transdisciplinarité est ainsi au coeur de la démarche artistique de la compagnie. Aimant rencontrer le public, Flora Sans s’attache à ce que chaque spectacle créé puisse être joué dans des cadres de proximité (petits espaces, lieux insolites…), ou sur des scènes dites traditionnelles avec un réel échange et/ou une participation du public. Tous les spectacles de la compagnie sont soutenus par Tournesol, Artistes à l’hôpital.
Flora Sans, chorégraphe et danseuse
Née en 1979, Flora Sans est chorégraphe et danseuse spécialisée en danse baroque et contemporaine. Elle est titulaire d’une Licence d’Histoire – Arts et Spectacles sous Louis XIV et Louis XIV (UCO d’Angers, 2000) et d’une Licence de Danse (Paris VIII, 2002). Dès ses premiers pas sur scène à l’âge de 12 ans, elle se passionne pour les liens que la danse peut entretenir avec les autres arts, passion qui guide son parcours d’interprète au sein de spectacles mariant les disciplines. Elle se forme auprès de B. Livenais, L. Touzé, T. Bauman, P. Goss et M. Berns. Son intérêt se porte également sur l’improvisation avec B. Charmatz et C. Bourrigaut.
Depuis 2001, elle a dansé pour R. Matéïs / Cie Josefa, L. Pagès / Cie du Petit Côté et E. Buestel et M. Doiret du collectif Sauf Le Dimanche. Formée en danse baroque par C. Gracio Moura, elle danse pour V. Dumestre / Le Poème Harmonique (Le Bourgeois Gentilhomme et Cadmus et Hermione), A-M. Goulet / La Ruelle d’Arthénice, H. Gaillard / ensemble Amarillis, B. Massin / Cie Fêtes Galantes (reprise de rôle dans Que ma joie demeure) et collabore régulièrement avec C. Roussat et J. Lubek / Cie Schlemil Théâtre. Elle rencontre les technologies numériques lors de sa licence de danse à Paris VIII avec A. Menicacci et E. Quinz puis collabore avec le collectif Pétahertz sur des spectacles danse-théâtre-multimédia. Son parcours l’a amenée à danser sur de très belles scènes, comme l’Opéra Royal de Versailles, l’Arsenal de Metz, le Royal Albert Hall de Londres, le BoZart de Bruxelles, le Théâtre des Etats à Prague, le Brooklyn Academy of Music de New York ou encore el Teatro Canal de Madrid. En tant que chorégraphe, Flora Sans travaille au sein de la compagnie Pasarela et collabore également avec d’autres artistes et ensembles, tel qu’Alexandre Singh (The Humans, BAM, New York) et Le Poème Harmonique (Le Mariage Forcé, projet avec le Conservatoire de Rouen).
Céline Angibaud, danseuse
Céline Angibaud, interprète, née en 1973, s’est formée à Cannes au Centre International de Danse Vandelli, ainsi qu’au Centre International de Danse Rosella Hightower (1991-1993) puis lors de stages avec Anne Dreyfus, Nathalie Pubellier, Wayne Byers, Dimitri Kraniotis, Christine Kono et Peter Goss. Elle danse avec Blanca Li et Bernard Baugmarten et entre au C.C.N de Caen / Karine Saporta et y reste jusqu’en 1999. Puis elle est interprète pour Rachel Matéis / Cie Josefa et Nathalie Pubellier/ Cie L’estampe. Depuis plusieurs années elle travaille avec Alban Richard / Ensemble l’abrupt et Béatrice Massin / Cie Fêtes Galantes. Elle participe au projet des Fables à la fontaine d’Annie Selem / La Petite fabrique avec un duo de B. Massin Le loup et l’Agneau.
David Lerat, assistant chorégraphe
Né en 1973, David Lerat s’est formé au Conservatoire National Supérieur de Danse de Paris en danse contemporaine. Il intègre par la suite le Ballet Preljocaj en 1995. Il remporte le 1er Prix (duo) au Concours International de Danse Contemporaine de Paris avec Gilles Baron en 1996 et part en tournée auprès de M-C. Pietragalla avec la Cie Aloïs et G. Baron. Il chorégraphie plusieurs créations pour la Cie Aloïs et remporte le Prix Synodales de Sens avec résidence de création en 1999. Il poursuit sa carrière jusqu’à aujourd’hui et danse avec des chorégraphes contemporains comme C. Blaise, S. Ricci, G. Veriepe, P. Ribero (Portugal), B. Blumenthal (Belgique), A. Richard, M. Levy mais aussi en danse baroque avec B. Massin. Il travaille également comme assistant chorégraphe auprès d’E. Languet (2008-2009). Depuis 2011, il est titutlaire du DE de professeur de danse et se dirigie de plus en plus vers la pédagogie à travers des cours réguliers (conservatoires, Sciences Po, école de formation théâtre) mais aussi de nombreux projets en milieu scolaire : «danser son sacre» avec le Prisme d’Elancourt, «raconte en corps» à Saint-Ouen l’Aumône, Bal «Uni-vers» à Chaillot, etc…
Cie BAL | Jeanne Mordoj
La compagnie Bal/Jeanne Mordoj produit depuis 2000 le travail singulier de Jeanne Mordoj, directrice artistique, auteur et interprète de soli, qui, chacun à leur manière, interrogent la féminité.
Solitudes questionnant leur rapport au monde, relation aux objets compagnons et au corps féminin, tentatives de créer du lien. Usant de matières de cirque comme autant d’outils pour en faire une parole théâtrale, la recherche suit le mouvement de la vie, des interrogations personnelles.
Jeanne Mordoj, par elle-même
De la femme sujette aux objets dans mon travail
Naissance à Paris en 1970, enfance à la campagne, parents sculpteurs recyclés dans l’élevage de chèvres. Depuis toujours, une relation toute particulière avec les objets, attachements étranges, rituels, collections de pierres triées sur le volet mises en sachets avec étiquettes, fabrication de petites sculptures, lien fort avec la matière peinture, le trait, le mot. Puis les objets de jonglage, les balles cousues mains. Découvre le cirque à 13 ans, à l’école des Saltimbanques de Chenôve. Passion immédiate, 4 ans de pratique amateur au sein de cette école ; acrobatie, contorsion et jonglage. A 17 ans entre à l’école de Chalons en Champagne, mise à la porte après une année rude. Débute l’apprentissage sur le tas et les expériences diverses ; petits rôles dans le cinéma, l’opéra, le théâtre. Il y a les rencontres qui vont compter dans le temps comme Lan N’Guyen, pédagogue, alors professeur à l’école du Cirque Plume, qui m’enseigne la contorsion par le jeu et la créativité, Jérôme Thomas qui influence mon travail et m’encourage dans mes projets. Il y a les stages marquants, avec Marc Michel Georges, Yoshi Oida et Guy Alloucherie pour le théâtre ; la pratique du dessin, du BMC (Boby Mind Centering) avec Lula Chourlin et Janet Amato. Et plus récemment, la formation Transmettre avec Bénédicte Pavelak.
Les spectacles en compagnies
Les premières tournées, à 18 ans, c’est avec le Cirque Bidon – 300 spectacles – en roulottes et chevaux sur les routes d’Italie. Avec la compagnie de rue La Salamandre, spectacles et évènementiels entre 1990 et 1998, j’expérimente là cette qualité propre à la rue : apprendre à s’adapter à toutes sortes de lieux. Pratique de l’improvisation et création du spectacle Ça Roule avec les musiciens Matthieu Léon et Patrick Sapin. Avec la compagnie Jérôme Thomas je participe entre 1995 et 1997 au groupe de recherche le GR12, et joue dans Le Banquet, pièce pour 10 acteurs, jongleurs, danseurs. En 1993, avec le jongleur Vincent Filliozat – membre fondateur du Cirque Plume – et le musicien Bertrand Boss, nous créons le Trio Maracassé. Bal jouera 300 fois dans le monde entier, cinq ans de tournées, de voyages. Entre 2002 et 2006 avec la compagnie Cahin Caha, il y a le cabaret Imprudent avec Arthur H, puis la création du spectacle Grimm sous chapiteau.
Les soli
En 2000, premier solo, 3 p’tits sous, solo de femmes, mis en scène par Vincent Lorimy et Jérôme Thomas. Portraits de femmes fortement inspirés des voyages.
En 2001, deuxième solo, Chez moi, pièce d’extérieur pour une femme et une caravane, mis en scène par Vincent Lorimy et Gulko, commande du centre des Arts du Cirque de Cherbourg et de la Grande Halle de La Villette dans le cadre du projet « les baraques ». J’aborde avec ces deux solos ma poétique propre et, de façon plus intimes, mes interrogations autour de la féminité et du sens.
2007, je continue de creuser avec Eloge du poil, troisième solo, mis en scène par Pierre Meunier. Cette création a bénéficié d’une aide à la recherche de l’AFAA – Villa Medicis Hors les Murs 2006 – 3 mois de recherche sur la femme à barbe, à parcourir les pays de l’Est. Ce spectacle est au répertoire de la compagnie, il a joué plus de 200 fois en France et à l’étranger.
En 2010, après Éloge du poil qui a été une sorte d’aboutissement de 10 ans de travail ; je crée Adieu Poupée, co-écrit et mise en scène par Julie Denisse. Avec ce quatrième solo, il y a un besoin de rompre assez radicalement avec les matières de cirque, passe commande d’un texte à François Cerventes et choisi d’aller vers le jeu et la parole. Pour la première fois, je fabrique mes objets compagnons, ici, des poupées de chiffons.
2012, à l’occasion d’une carte blanche aux Subsistances à Lyon, je crée La Poème, pièce courte, travaille ici joyeusement autour du corps féminin. Renouer avec là d’où je viens tout en abordant de nouveaux langages, ici la voix chantée pour la première fois.
La Poème
« Avec cette pièce courte et intense, je creuse mon propos sur le féminin. « Moi, femme de 42 ans, artiste de cirque tirant vers le théâtre qu’est ce que cet âge m’inspire ? ».
J’ai beaucoup pensé à mes grands-mères, avec le souhait de leur rendre hommage à travers cette exploration des diverses facettes du féminin. De mettre à jour des sensations, des états de corps, des images. En mêlant la prouesse et l’étrangeté, l’archaïque et la drôlerie, le corps engagé, jonglage de seins, danse du ventre, fabrication dansée d’une sorte de masque rituel fait avec des coquilles d’œufs, je suis en quête dans le champ du féminin.
J’aborde ici la voix chantée, sans texte, comme une façon toute personnelle de dire l’émotion, d’inventer un langage sans mot qui vient de loin, à la fois au présent et d’un autre temps. La présence des œufs, comme un fil rouge, ingérés, déglutis, gobés magiquement. Se frotter au clown et à la femme plus sombre.
Ce qui me tient à cœur c’est d’être en liberté, en liberté de tout explorer, l’infiniment gracieux comme le monstrueux, l’un étant, à mon avis, en puissance à l’intérieur de l’autre. »
Jeanne Mordoj, Novembre 2012