Collectif XXY

Le collectif XXY

Le Collectif XXY est une plateforme artistique à géométrie variable installée à Lille dans le Nord-pas-de-Calais créée sous l’impulsion d’Amélie Poirier en 2012. Le Collectif XXY questionne à travers ses spectacles, performances, actions pédagogiques ou en territoire la question de l’identité à travers une approche interdisciplinaire pour révéler une intimité individuelle et subjective.

Depuis le printemps 2015, le Collectif XXY a choisi de se structurer en différentes succursales thématiques appelées « Cellule ». Plusieurs «Cellules» sont donc attachées au Collectif XXY :  la Cellule Alpha qui porte les projets mis en place par Amélie Poirier, la Cellule Mu qui porte les projets de Rémi Hollant, la Cellule Zêta qui porte les projets de Lucien Fradin,  la Cellule Upsilon consacrée aux Arts de la Marionnette et la Cellule Pi dite « Cellule de Recherche ».

En fonction des projets, le Collectif XXY est soutenu par la DRAC Nord-pas-de-Calais, le Conseil Régional du Nord-pas-de-Calais, le Conseil Général du Nord et l’Europe.

Collectivement, il arrive aux différentes entités du Collectif XXY de mettre en place ou de prendre part à différentes actions. C’est le cas par exemple cette saison 2014-2015 à l’occasion d’un Clea -Contrat Local d’éducation artistique- où le Collectif XXY intervient en qualité d’artiste chorégraphique sur l’agglomération de Valenciennes.

Les artistes

Amélie Poirier oscille perpétuellement entre danse et théâtre dans un processus souvent auto-fictif : les danseurs, gymnastes (et souvent : elle-même) sont mis en scène dans une dramaturgie théâtrale tout en utilisant le médium chorégraphique voire des éléments empruntés à la performance ou aux arts de la marionnette. Elle s’amuse à flirter avec les limites de l’auto-fiction, entre ce qu’elle dit d’elle, ce qu’elle laisse imaginer d’elle, entre une réalité biographique et un possible au-delà fictionnel.
Fin juin 2014, elle tourne son premier court-métrage documentaire aux-côtés de la vidéaste Justine Pluvinage avec le soutien de Pictanovo. Un projet cinématographique autour de la filiation et des femmes de sa famille qui ont été « employées de broderie ».

Audrey Robin est ambidextre entre une formation technique qu’elle parfait actuellement et sa recherche artistique qui se situe sur les territoires du clown et du burlesque en y mêlant un rapport particulier aux objets miniatures (ses préférés). Le burlesque est pour elle un moyen de performer jusqu’à l’absurde des stéréotypes de genre ou encore de s’emparer de question non moins cruciales comme le manque de visibilité des femmes dans la sphère culturelle.